Arxius

Archive for the ‘Homer’ Category

Juliol de 1855. El parnassià Théophile Gautier contempla (ara sense risc de torticoli) l’Apoteosi d’Homer del neoclàssic Ingres.

.

Il y a eu sur le globe un petit coin de terre qui s’appelait la Grèce, où, sous le plus beau ciel, chez des habitants doués d’une organisation intellectuelle unique, les lettres et les beaux-arts ont répandu sur les choses de la nature comme une seconde lumière, pour tous les peuples et pour toutes les générations à venir. Homère a le premier débrouillé par la poésie les beautés naturelles, comme Dieu a organisé la vie en la démêlant du chaos. Il a pour jamais instruit le genre humain, il a mis le beau en préceptes et en exemples immortels. Tous les grands hommes de la Grèce, poètes, tragiques, historiens, artistes de tous les genres, peintres, sculpteurs, architectes, tous sont nés de lui : et, tant que la civilisation grecque a duré, tant que Rome, après elle, a régné sur le monde, on a continué de mettre en pratique les mêmes principes une fois trouvés. Plus tard, aux grandes époques modernes, les hommes de génie ont refait ce qu’on avait fait avant eux. Homère et Phidias, Raphaël et Poussin, Gluck et Mozart, ont dit en réalité les mêmes choses.

Jean Auguste Dominique Ingres 

[A: Henri Delaborde, Ingres, sa vie, ses travaux, sa doctrine, d’après les manuscrits et les lettres du maître (Paris, 1870), pàgs. 146-147)]

 

 

Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780 – 1867) L’Apothéose d’Homère, 1827-33. Oli sobre tela. 386 x 512 cm. Musée du Louvre.

 

[…]

Commençons par l’Apothéose d’Homère, — ab Jove principium. — L’apothéose d’Homère, comme chacun le sait, servait de plafond à une des salles du musée Charles X, et dieu sait combien de torticolis nous avons gagnés en la contemplant : nous pouvons l’admirer maintenant à notre aise redressée contre un mur, ce qui est sa vraie position, car la composition entendue avec la placidité sereine d’un bas-relief antique ne plafonne pas du tout.

Nous ne croyons pas, après avoir visité toutes les galeries du monde, que l’Apothéose d’Homère redoute la comparaison avec un tableau quel qu’il soit. Si quelque chose peut donner l’idée de la peinture des Appelle, des Euphranor, des Zeuxis, des Parrhasius, telle que les témoignages des anciens nous la retracent, c’est assurément l’Apothéose d’Homère. En retranchant les personnages modernes qui garnissent le bas du tableau, elle eût pu, ce nous semble, figurer dans la pinacothèque des Propylées, parmi les chefs-d’œuvre antiques.

Devant le péristyle d’un temple dont l’ordre ionique rappelle symboliquement la patrie du Mélésigène, Homère déifié est assis avec le calme et la majesté d’un Jupiter aveugle ; sa pose immobile indique la cécité, quand même ses yeux blancs comme ceux d’une statue ne diraient pas que le divin poëte ne voit plus qu’avec le regard de l’âme les merveilles de la création qu’il a retracées si splendidement. Un cercle d’or ceint ses larges tempes, pleines de pensées ; son corps, modelé par robustes méplats, n’a rien des misères de la caducité ; il est antique et non vieux : l’âge n’a plus de prise sur lui, et sa chair s’est durcie pour l’éternité dans le marbre éthéré de l’apothéose. D’un ciel d’azur que découpe le fronton du temple, et que dorent comme des rayons de gloire quelques zones de lumière orangée, descend dans le nuage d’une draperie rose une belle vierge tenant la palme et la couronne. Aux pieds d’Homère, sur les marches du temple, sont campées dans des attitudes héroïques et superbes ses deux immortelles filles, l’Iliade et l’Odyssée : l’Iliade, altière, regardant de face, vêtue de rouge et tenant l’épée de bronze d’Achille ; l’Odyssée, rêveuse, drapée d’un manteau vert de mer, ne se montrant que de profil, sondant de son regard l’infini des horizons et s’appuyant sur la rame d’Ulysse : — l’action et le voyage !

Ces deux figures, d’une incomparable beauté, sont dignes des poëmes qu’elles symbolisent; quel éloge en faire après celui-là !

Autour du poëte suprême se presse respectueusement une foule illustre : Hérodote, le père de l’histoire, jette l’encens sur les charbons du trépied, rendant hommage au chantre des temps héroïques ; Eschyle montre la liste de ses tragédies ; Apelles conduit Raphaël par la main ; Virgile amène Dante, puis viennent Tasse, Corneille, Poussin, coupés à mi-corps par la toile ; de l’autre côté, Pindare s’avance, touchant sa grande lyre d’ivoire ; Platon cause avec Socrate ; Phidias offre le maillet et le ciseau qui ont tant de fois taillé les dieux d’Homère ; Alexandre présente la cassette d’or où il renfermait les œuvres du poëte. Plus bas s’étagent, en descendant vers l’âge moderne, Camoëns, Racine, Molière, Fénelon, rattaché au chantre de l’Odyssée par son Télémaque.

Il règne dans la portion supérieure du tableau une sérénité lumineuse, une atmosphère élyséenne argentée et bleue, d’un douceur infinie ; les tons réels s’y éteignent comme trop grossiers, et s’y fondent en nuances tendres, idéales. Ce n’est pas le soleil des vivants qui éclaire les objets dans cette régions sublime, mais l’aurore de l’immortalité ; les premiers plans, plus rapprochés de notre époque, sont d’une couleur plus robuste et plus chaude. Si Alexandre, avec son casque, sa cuirasse et ses cnémides d’or, semble l’ombre d’une statue de Lysippe, Molière est vrai comme un portrait d’Hyacinthe Rigaud.

Quel style noble et pur ! quelle ordonnance majestueuse ! quel goût véritablement antique ! Dans ce tableau sans rival, l’art de Phidias et d’Apelles est retrouvé.

[…]

Théophile Gautier
“Exposition universelle de 1855”
Le Moniteur Universel, 12 & 14 juillet 1855

 

DEDICATÒRIA DE LES FLORS DEL MAL, DE CHARLES BAUDELAIRE
Categories:Homer Etiquetes: , , , ,

Francesco de Gregori. Plou a bots i barrals, al «Cantagiro» Homer puja a l’escenari, i ens canta…

.

.

Omero al Cantagiro

.

Piove che Dio la manda
Sulle bocche aperte
Piove che ci si bagna
Sulle macchine scoperte

Sarà bellissimo fermare il tuo spettacolo
In un fotogramma
Raccogliere pioggia e canzoni
Come fosse la manna

Perché ho fatto più di 100 chilometri per essere qui
A farti firmare i miei dischi
A ringraziarti che esisti
Fra lacrime e fischi

Cantami, Omero, cantami una canzone
Di ferro e di fuoco e di sangue e d’amore e passione
Lo sai che privato e politico
Li confondono spesso

Sarà diversa la musica
Ma il controcanto è lo stesso

Servono piedi buoni per la salita, fortuna e talento
E calli sulla punta delle dita
Per vedere di far suonare questa chitarra
Che sotto la pioggia risplende come un’arma da guerra

Giove dall’alto scaglia le sue saette
E si alzano dieci palette
Ed è subito notte, e la radio trasmette
E la pioggia non smette

Cantami, Omero
Cantami una canzone
Che nascondi nel pugno
Fallimento e successo

Sarà diversa la musica
Ma il pentagramma è lo stesso

Sarà bellissimo fermare questa musica in un fotogramma
Raccogliere pioggia e canzoni come fosse la manna
Perché ho fatto più di 100 chilometri per essere qui
A farmi bagnare i miei dischi, a vedere se esisti
Ma ognuno si prende i suoi rischi

Caldo e solenne sale sul palco Omero

.

Francesco de Gregori
Àlbum : Sulla Strada

.

.

.

.

.

“Infine, una strana canzone: Omero al Cantagiro, ritmi latini e un testo che si presta a mille letture. «Beh, io sono affezionato al ricordo del Cantagiro, quando non facevo ancora questo mestiere mi affascinava quel mondo, i cantanti mi sembravano figure mitologiche, Caterina Caselli era una dea… E così mi sono immaginato un cantante chiamato Omero, o forse è Omero stesso, che compare nella domesticità di quel mondo per regalare qualcosa di poetico, per rivendicare a questo lavoro una dignità spesso negata…».”

Entrevista a Francesco de Gregori: La Stampa 15/11/2012

“[Il cantagiro] Era un concorso musicale, oggi ce ne sono altri. Nella canzone piove dall’inizio alla fine. È una pioggia come quella di Blade runner: piove sul mondo del mio mestiere. C’è crisi forte, non solo economica, ma anche artistica. Nella pioggia un Omero miracolosamente sale sul palco e canta la guerra di Troia. Per fortuna nella musica ci sono tanti piccoli Omeri che tirano la baracca, mentre nessuno pensa più alla musica. La discografia non c’è più. Lo Stato aiuta altri prodotti come il cinema, anche quando non lo merita. So che non è il momento di chiedere soldi, ma è come se noi producessimo gomma da masticare, come se con De Andrè, Paoli, Jannacci o Ligabue la musica leggera non avesse scritto pagine importanti per questo Paese”

Francesco de Gregori. Afabiosroom.eu

.

Cantagiro a:  it.wikipedia.org

.

 

Categories:Homer Etiquetes: , ,

L’art d’explicar històries, segons Homer. Raül Garrigasait

.

.

Raül Garrigasait, en el seu espai literari La casa en obres ens diu:

.

.

De vegades em diverteixo imaginant-me que Homer existeix, ha après de lletra (ha resultat que no era cec) i és professor d’una escola d’escriptura. I que a partir de l’experiència de compondre la Ilíada redacta les normes bàsiques de l’art d’explicar històries:

  1. Respecta en la mateixa mesura els dos bàndols de la guerra.
  2. Fes que el protagonista sigui excessiu. Fes que el seu enemic sigui noble i admirable.
  3. Fes girar tota la narració, per extensa que sigui, al voltant d’un sol tema. Anuncia’l al començament de tot.

.

.

Llegiu-ne el text complet a: L’art d’explicar histories. Val molt la pena.

.

.

 

 

La paradoxa d’Homer en el Llac dels signes, de Palol

.

.

.

.

.

.

.

§ 94.- Contradicció en Homer: la cultura balbuceja, i ja ha arribat a la cúspide.

.

.

.

Miquel de Palol

El Llac dels Signes, pàg. 477

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

elllacdelssignes

.

Miquel de Palol
El Llac dels Signes

Ed. Proa
ISBN: 978-84-7588-431-8

.

.

.

Categories:Homer Etiquetes: ,

Paràbola sobre la ceguesa (d’Homer), a l’Extinció, de Sebastià Alzamora

.

.

And poor old Homer blind, blind, as a bat

Ezra Pound
Canto II

.

Orb  com una rata pinyada […]  Homer…

Sebastià Alzamora
L’Extinció

.

.

.

ExtincióEscrivia:

Primera paràbola sobre la ceguesa. Orb com una rata pinyada, el vell i bon lladre Homer s’encaminava cap a Es­mirna, de bracet d’un companyó que havia fet per aquells camins que només ell coneixia. Es dirigien a un prostíbul ben conegut pels ciutadans d’aquell indret, que era regentat per una puta tan vella com el mateix Homer. Aquesta bagassa era coneguda amb el nom d’Europa, i, tot i que era protagonista de diversos coverbos i facècies populars, relatius a blennorràgies, gonorrees, lladelles i tota casta de xacres afectes als baixos, no deixava de ser una antiga i bona amiga d’Homer, i aquest sabia que ell i el seu mosso podien esperar-ne els beneficis de les comoditats que el cansament dels seus cossos exigia. Feia vint anys que Homer havia marxat d’Esmirna i mai fins aquell dia no hi havia pogut tornar, de manera que ja eren molts els qui el donaven per mort, gairebé tants com els pretendents a ocupar el jaç que Europa li reservava, sempre net i adesat, per si mai es decidia a revisitar el seu bordell. I avui era el dia en què Homer tornava a Esmirna i ho feia sense cap més possessió que la companyia i l’assistència del seu jove amic, però sense un ral dins la bossa, perquè ja feia anys que havia perdut la joventut i la vista, i ningú no mena­va por ni respecte a un lladre en aquelles condicions, per molt temut i sanguinari que hagués estat en altres èpoques: Homer, en efecte, era un lladre molt cercat, però d’un temps ençà, quan topava amb agutzils o sol­dats, el deixaven anar amb condescendència, ruixant-lo amb un plugim de befes doloroses. Aleshores Homer se sentia atacat per la melangia, i referia al seu company el relat de com havia estat, de jove, hostaler a la Bretanya, cap d’una família bella, pacífica i temorosa del Destí, i amo d’un negoci modest però pròsper. Se’l menjava, però, en aquells dies calmosos, una estranya recança: te­nia necessitat de recórrer terres llunyanes, i s’enyorava de llocs remots i ignorats que mai no havia de conèixer, si no era al preu d’abandonar casa, fortuna, fills i muller. Tanmateix es va determinar a fer-ho quan va conèixer un músic insòlit sobre el qual era capaç de divagar temps i temps, enraonant i inventant històries; en qual­sevol cas es devia tractar d’un home francament singu­lar, que li havia produït un impacte extraordinari. Gràcies a l’impuls que en va saber treure, Homer es va endinsar continent endins, convertint-se en un bandejat cèlebre, fins al punt que la plebs havia arribat a atribuir-li l’autoria d’una certa obra poètica. Però sobretot, l’entrega a un vagareig inajornable havia compensat Homer amb la coneixença d’Europa, la prostituta d’Esmirna, el verta­der amor que havía conegut al llarg de la seva vida, ja tan dilatada com atzarosa.

I ara hi tornava. Al cap de vint anys tornava a Es­mirna per reposar el cap damunt la falda del seu amor, perduts el nom, la força i les possessions, i ric tan sols d’un gaiato i de les atencions d’aquell noi que es deia el seu deixeble. Caminaven pels carrers i les places porticades de la ciutat, i, tan trista i desolada devia ser la seva estampa, que molts els oferien almoina, o, si més no, un plat de calent a la seva taula. Homer anava foragitant els samaritans amb renecs i improperis, i d’aquesta ma­nera acabaren trobant el portal del prostíbul d’Europa. Quan hi arribaren tot foren festes per part de les meu­ques, car totes coneixien el vell i bon lladre Homer: les més velles, perquè hi havien conviscut molts anys enre­re; les més joves, perquè anaven amb el cap ple de les històries que se’n contaven i amb els ulls humits pel gest de la seva madona, que cada dia preparava el llit per a aquell desconegut que tots donaven per difunt. Final­ment Europa davallà les escales i, amb els seus ulls ena­morats, veié tot el vestíbul de casa seva ple de la huma­nitat d’aquell rodamón que tornava amb el propòsit de deixar-se estimar per ella fins a la mort. Ho acceptà se­renament, sense sorpresa, amb l’alegria segura de qui rep una paga justa. Somrigué contemplant com Homer espantava els pretendents amb les últimes engrunes de la seva llegenda ferotge, i després l’abraçà i el besà entre els cridets d’emoció de totes les altres putes. Homer demanà llavors, commogut, pel seu companyó, i fou gran la seva sorpresa quan li respongueren que no havien re­parat, a la seva arribada, que anàs acompanyat de ningú, i que si de veres un jove havia vingut amb ell fins a la casa, es devia haver esmunyit del seu costat en el mo­ment de picar a la porta.

Homer deixà de cavil·lar sobre el noi quan Europa el prengué de la mà i el féu pujar a la cambra dins la qual un llit havia restat intacte durant vint anys, esperant aquell encontre. Una vegada allà, i sense més preàmbuls, la dona es despullà de les fines vestidures que cobrien el seu cos, el qual, tot i que havia envellit també, ho havia fet millor que el d’Homer, i deixà que les mans tan des­pertes del cec palpassin la tebiesa d’una pell que, a pesar de les arrugues, s’havia conservat delicada i poderosa. A continuació el despullà a ell, i abans de donar inici als jocs de l’amor, Europa oferí a Homer una copa d’un brandi vell, robust i olorós, procedent d’aquella Bretan­ya que havia vist néixer el lladre. Quan Homer se l’ha­gué pres, Europa afirmà que aquell era el beuratge amb el qual Circe encantava la voluntat d’Odisseu. Homer començà a sentir un lleu i dolç mareig; si hagués estat capaç de veure-hi, se n’hauria adonat que la figura nua d’Europa no es reflectia en el mirall que hi havia penjat del sostre, part damunt el llit.

.

Sebastià Alzamora
L’Extinció

.

.

SEBASTIÀ ALZAMORA

Sebastià Alzamora (Llucmajor, Mallorca, 1972)

 

.

 

..

 

.

ExtincióSebastià Alzamora

L’Extinció

El balancí, 345
Edicions 62.Barcelona, 1999
ISBN: 9788429745061

.

.

.

 

La ceguesa d’Homer, segons Gemma Gorga

Per a l’Oreto
@ariadnalaberint

.

And poor old Homer blind, blind, as a bat

Ezra Pound
Canto II

.

.

Processionària

.
Com cada primavera
el cuc del pi abandona les capçades
i camina disciplinat cap a la devastació
.
(vénen de la seda i de la joia del blau
i baixen cap a l’obscuritat il·legible
que regna entre els morts).
.
Cap i cua, cap i cua, cap i cua,
erugues enganxades les unes a les altres
com un reguerot indistingible de carn i sofre,
.
enganxades com les paraules que formen el vers,
cap i cua, cap i cua, cap i cua,
urticants i voraces de sentit.
.
Deien els avis que si en acabat
de tocar-les et fregaves els ulls
podies quedar-te cec.
.
I penso en Homer,
penso en el poeta que dorm incaut
a l’ombra del pi
d’on cada primavera
baixen inacabables rengleres
de qui sap què.
.
Gemma Gorga
Mur

.

.

Gemma Gorga (Barcelona, 1968)

Gemma Gorga
(Barcelona, 1968)

.

 

.

 

..

.
.

.

 

.

Gorga - MurGemma Gorga

Mur

Mitilene, 35
Meteorα. Barcelona, 2015
ISBN: 9788494247590

.

.

.

Categories:Homer Etiquetes: , , , ,

El gos pigall d’Homer. «Homer’s Seeing-Eye Dog», de William Matthews

.

.

.

Polonius:

[…]

This above all —to thine own self be true,
And it must follow, as the night the day,
Thou canst not then be false to any man.

William Shakespeare
The Tragedy of Hamlet, Prince of Denmark
Act I, Escene 3   (564-566)

.

.

.

Homer’s Seeing-Eye Dog

.

Most of the time he worked, a sort of sleep
with a purpose, so far as I could tell.
How he got from the dark of sleep
to the dark of waking up I’ll never know;
the lax sprawl sleep allowed him
began to set from the edges in,
like a custard, and then he was awake,
me too, of course, wriggling my ears
while he unlocked his bladder and stream
of dopey wake-up jokes. The one
about the wine-dark pee I hated instantly.
I stood at the ready, like a god
in an epic, but there was never much
to do. Oh now and then I’d make a sure
intervention, save a life, whatever.
But my exploits don’t interest you
and of his life all I can say is that
when he’d poured out his work
the best of it was gone and then he died.
He was a great man and I loved him.
Not a whimper about his sex life —
how I detest your prurience —
but here’s a farewell literary tip:
I myself am the model for Penelope.
Don’t snicker, you hairless moron,
I know so well what faithful means
there’s not even a word for it in Dog,
I just embody it. I think you bipeds
have a catchphrase for it: “To thine own self
be true, . . .” though like a blind man’s shadow,
the second half is only there for those who know
it’s missing. Merely a dog, I’ll tell you
what it is: ” . . . as if you had a choice.”

.

William Mathews

William Mathews (1942 – 1997)

William Matthews
.
.
.
.
.
.
.
.
Categories:Homer Etiquetes: , , ,

De “cronicones” y falsarios: Homero, español por parte de madre y, quizás, por parte de padre

.

.

.

España es una gran nación con 3.000 años de historia

Esperanza Aguirre
(Ministra española de Educación y Cultura del Gobierno Aznar, 1996-1999; Presidenta del Senado de España, 1999-2002; Presidenta de la Comunidad Autónona de Madrid, 2003-2012)

.

.

Nunca fue la nuestra lengua de imposición, sino de encuentro; a nadie se obligó nunca a hablar en castellano

Juan Carlos I
(Rey de España 1975 – 2014)

.

.

.

.

 

.

Ann. Mund. 2.980

.

I. Homerus poeta (matre Hispana) per id tempus in Bætica scripsie carmina sua

.

I. Callan sucessos de España por espacio de cincuenta años. El de dos mil novecientos ochenta de la Creacion (dize) el Poeta Homero (que fue Español por parte de madre) escrivia por ahora sus versos en la Betica. No es menos grande esta noticia que la passada, no por la que dà de Homero, que no ay Poeta, ni Orador que no le conozca, sino por decir que fue su madre Española; y que en la Betica escriviò la guerra, y destruicion de Troya en versos, y lengua Griega, à cuya obra llamò la Illiada por a ver sido Illion el nombre de un famoso Castillo que en aquella Ciudad edificò Illio, cuarto Rey suyo, por quien tomò tambien el nombre […]

.

.

Cronicon HaubertoGregorio de Argáiz

Poblacion Eclesiastica de España y
noticia de sus primeras honras, hallada en los escritos
de S. Gregorio Obispo de Granada y en el
Chronicon de Hauberto Monge de S. Benito

.

Link a Biblioteca Digital de Castilla y León

Madrid, 1667

.

.

.

 

 

.

.

.

.

.

.

CRIMEN ESCRITURA

[…] uno de los más importantes continuadores de la escritura falsaria fue el clérigo ibicenco Antonio de Nobis, conocido como Antonio de Lupián Zapata (? – 1667), que inventó el cronicón de Hauberto. Lupián no sólo redactó el texto sino que también forjó la biografía de su apócrifo, como es preceptivo, y le hizo mozárabe sevillano de orígenes germanos; proporciona su trayectoria, su condición de embajador ante Sancho Abarca de Navarra y otros datos que lo sitúan en el siglo IX. Su cronicón corrige el de Beroso de Viterbo, pero otras veces le da la razón. Lo publicó en 1667 Gregorio de Argáiz, glosado y ampliado, en su “Población eclesiástica de España”, en la  que incluyó una defensa de sus fuentes, tras ser atacado por Gaspar Ibáñez de Segovia. Argaiz escribió también, en sintonía con la defensa de la monarquía como sistema básico y único, la Corona real de España, por “España fundada en el crédito de los muertos” (1668) en la que los primeros reyes de España fueron Adán y Eva.

En el libro habla siempre de «los españoles» como entidad política, no sólo territorial, y hace un excurso para demostrar lo poco útiles que son los gobiernos no monárquicos, al señalar un periodo de ciento setenta y cinco años de administración republicana en España por un Consejo de Estado. Se apoya para ello en la estancia de Homero en la Península, que era español por parte de madre. […]

Joaquín Álvares Barrientos
El crimen de la escritura
Una historia de las falsificaciones literarias españolas (pág. 145-146)

Abada editores. Madrid, 2014

.

.

.

CODA:

.

.

EpítomeHabrá sido Homero de origen español por parte de padre? Criseis, su madre, le dio á luz por efecto de secretas relaciones. Muere Criseis, y Mentes, capitán de un barco procedente de las costas occidentales de Europa, recoge al jovencito Homero, le educa con paternal cariño, le hace viajar, le asiste en todo y le lleva á las playas del Atlántico. Que Homero visitó nuestra España no admite duda. Sus descripciones, sus alusiones á las costumbres españolas, sus imágenes, grandes y bellos cuadros lo están declarando.

.

P. Bartolomé Casal

Epítome de literatura griega y latina
Santiago de Compostela, 1881

.

.

.

.

.

Lliçó de Carles Riba sobre Homer

.

.

.

Lliçons - Carles Riba

Entre el 1916 i el 1924 Carles Riba fou professor de l’Escola Superior de Bibliotecàries, dins del projecte cultural de la Mancomunitat i hi impartí, entre altres, lliçons de literatura grega. Aquestes foren recollides i publicades el 1927 sota el títol de Resum de literatura grega.

Ara, a principis del 2014, aquell volumet ha estat reeditat per Edicions Cal·lígraf, de Figueres, ampliat amb una introducció a càrrec d’Eusebi Ayensa i una Antologia de textos en traducció catalana, a càrrec també d’aquest darrer, que il·lustren la presentació que fa Riba dels principals autors de la literatura grega.

Una nova iniciativa editorial de la que ens n’hem de felicitar.

A títol de tast, i acollint la temàtica pròpia d’aquest espai, facilitem el text del que Carles Riba explicava a les seves futures bibliotecàries sobre Homer i les seves obres. Unes notes d’una brevetat i concisió i, alhora, completesa, que només un gran mestre pot assolir.

.

.

.

Homer

La tradició grega feia d’Homer un aede, cec i errant, autor dels dos grans poemes èpics que han arribat sen­cers fins a nosaltres, la Ilíada i l’Odissea. Per als grecs, Homer ja era com un semidéu, i la seva història, pu­rament mítica. La data en què suposaven que havia viscut, oscil·la entre els segles dotzè i setè; diverses ciu­tats, la majoria de dialecte jònic, es disputaven la glò­ria d’ésser la seva pàtria: entre elles, Esmirna i Quios.

La Ilíada i l’Odissea

En llur forma actual, i en les edicions corrents, cadas­cun d’aquests poemes consta de vint-i-quatre cants, llibres, o rapsòdies, amb un conjunt de dotze a quin­ze mil versos.

La Ilíada (o poema d’Ílion) té per tema la ira d’Aquil·les i les seves conseqüències. Desposseït d’una captiva per Agamèmnon, cabdill de l’exèrcit aliat grec que bloqueja Troia per rescatar Helena, Aquil·les es re­tira a la seva tenda. La seva absència ocasiona desastres terribles als grecs; Aquil·les, però, no consent a reprendre les armes fins que, occit el seu amic Pàtrocle per Hèctor, cabdill dels troians, sent deler de revenja. Hèctor mor travessat per la llança d’Aquil·les, i el poe­ma es clou amb els funerals d’Hèctor i de Pàtrocle. La Odissea (o poema d’Odisseu, forma grega del nom d’Ulisses) canta les aventures d’aquest heroi, que després de presa Troia anà deu anys errívol per mar. Arribat per fi a la seva pàtria d’Itaca, es dóna a conèi­xer al seu fill i a dos lleials servidors, i occeix la turba de prínceps que, en absència d’ell, pretenien la seva fidel esposa Penèlope i li feien estrall dels seus béns.

Caràcters de la poesia homèrica

Entre les balades guerreres a què hem al·ludit i Homer hem de suposar un llarg cultiu de l’èpica com a art. Tot en la poesia d’Homer hi fa creure: la flexibi­litat del vers hexàmetre, la manera com el seu ritme crea les formes del llenguatge, l’absolut convenciona­lisme d’aquest, el seu volgut arcaisme; per altra banda, l’ús de procediments estilístics evidentment tradici­onals, com els epítets que acompanyen els noms, les fórmules que apareixen sistemàticament, les imatges pomposes, etc. L’estil és simple, directe i ràpid en l’ex­pressió; però els episodis es despleguen en una len­titud incansable. Es, sobretot, noble: la sostinguda grandesa de la Ilíada no ha estat superada ni per Shakespeare; cap forma d’èpica popular no s’hi pot com­parar ni de lluny.

En l’acció intervenen constantment els déus; però no en una funció providencial, sinó com a parts personalment interessades. Ells i els herois vénen a constituir, almenys en la Ilíada, una humanitat superi­or no en qualitat, sinó en força: sovint la passió els acos­ta talment que els déus no es desassemblen dels herois sinó perquè no poden morir. Així, no cal cercar en els poemes homèrics, a diferència de totes les altres epo­peies, cap motivació religiosa, patriòtica o personal. Tot l’interès està en l’acció i en el sentiment humà en si; els poemes homèrics són plens d’eterna veritat humana, dins una atmosfera de poderosa fantasia que en fa tot un món, alhora real i redimit de la nostra realitat. Pe­rò Homer s’esborra i deixa cantar la Musa: ell és només el primer espectador del gran drama, persuadit que la fortuna i la ruïna dels homes antics han estat ordena­des «perquè hi hagués un cant per als homes a néixer».

Carles RibaCarles RIBA

.

.

.

.

Lliçons - Carles RibaCarles Riba
Resum de literatura grega

Antologia de textos a cura
d’Eusebi Ayensa

Assaig, 3
Edicions Cal·lígraf. Figueres, 2014

ISBN: 9788494049484

.

.

.

Omeru nun scrissi pi grecu chi fu grecu? Antonio Veneziano reivindica el seu sicilià

.

.

.

Omeru nun scrissi pi grecu chi fu grecu

o Oraziu pi latinu chi fu latinu?

E siddu Pitrarca, chi fu tuscanu,

nun si piritau di scriviri pi tuscanu,

pirchì ju , chi sugnu sicilianu,

avissi a essiri evitatu di scriviri pi sicilianu?

Haiu a farimi pappagaddu di la lingua d’autri?

.

 Antonio Veneziano

.

.

.

Antonio-Veneziano

Antonio Veneziano
(Monreale, Sicília, 1543 – Palerm, Sicília, 1593)

.

.

.

Homer no escrivia en grec, que fou grec

o Horaci el llatí, que fou llatí?

I si Petrarca, que fou toscà,

no va dubtar d’escriure en toscà,

per què a mi, que sóc sicilià,

se m’hauria d’impedir escriure en sicilià?

Hauria de fer-me papagai de la llengua d’altri?

.

.

.