Arxius

Posts Tagged ‘Homer’

Juliol de 1855. El parnassià Théophile Gautier contempla (ara sense risc de torticoli) l’Apoteosi d’Homer del neoclàssic Ingres.

.

Il y a eu sur le globe un petit coin de terre qui s’appelait la Grèce, où, sous le plus beau ciel, chez des habitants doués d’une organisation intellectuelle unique, les lettres et les beaux-arts ont répandu sur les choses de la nature comme une seconde lumière, pour tous les peuples et pour toutes les générations à venir. Homère a le premier débrouillé par la poésie les beautés naturelles, comme Dieu a organisé la vie en la démêlant du chaos. Il a pour jamais instruit le genre humain, il a mis le beau en préceptes et en exemples immortels. Tous les grands hommes de la Grèce, poètes, tragiques, historiens, artistes de tous les genres, peintres, sculpteurs, architectes, tous sont nés de lui : et, tant que la civilisation grecque a duré, tant que Rome, après elle, a régné sur le monde, on a continué de mettre en pratique les mêmes principes une fois trouvés. Plus tard, aux grandes époques modernes, les hommes de génie ont refait ce qu’on avait fait avant eux. Homère et Phidias, Raphaël et Poussin, Gluck et Mozart, ont dit en réalité les mêmes choses.

Jean Auguste Dominique Ingres 

[A: Henri Delaborde, Ingres, sa vie, ses travaux, sa doctrine, d’après les manuscrits et les lettres du maître (Paris, 1870), pàgs. 146-147)]

 

 

Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780 – 1867) L’Apothéose d’Homère, 1827-33. Oli sobre tela. 386 x 512 cm. Musée du Louvre.

 

[…]

Commençons par l’Apothéose d’Homère, — ab Jove principium. — L’apothéose d’Homère, comme chacun le sait, servait de plafond à une des salles du musée Charles X, et dieu sait combien de torticolis nous avons gagnés en la contemplant : nous pouvons l’admirer maintenant à notre aise redressée contre un mur, ce qui est sa vraie position, car la composition entendue avec la placidité sereine d’un bas-relief antique ne plafonne pas du tout.

Nous ne croyons pas, après avoir visité toutes les galeries du monde, que l’Apothéose d’Homère redoute la comparaison avec un tableau quel qu’il soit. Si quelque chose peut donner l’idée de la peinture des Appelle, des Euphranor, des Zeuxis, des Parrhasius, telle que les témoignages des anciens nous la retracent, c’est assurément l’Apothéose d’Homère. En retranchant les personnages modernes qui garnissent le bas du tableau, elle eût pu, ce nous semble, figurer dans la pinacothèque des Propylées, parmi les chefs-d’œuvre antiques.

Devant le péristyle d’un temple dont l’ordre ionique rappelle symboliquement la patrie du Mélésigène, Homère déifié est assis avec le calme et la majesté d’un Jupiter aveugle ; sa pose immobile indique la cécité, quand même ses yeux blancs comme ceux d’une statue ne diraient pas que le divin poëte ne voit plus qu’avec le regard de l’âme les merveilles de la création qu’il a retracées si splendidement. Un cercle d’or ceint ses larges tempes, pleines de pensées ; son corps, modelé par robustes méplats, n’a rien des misères de la caducité ; il est antique et non vieux : l’âge n’a plus de prise sur lui, et sa chair s’est durcie pour l’éternité dans le marbre éthéré de l’apothéose. D’un ciel d’azur que découpe le fronton du temple, et que dorent comme des rayons de gloire quelques zones de lumière orangée, descend dans le nuage d’une draperie rose une belle vierge tenant la palme et la couronne. Aux pieds d’Homère, sur les marches du temple, sont campées dans des attitudes héroïques et superbes ses deux immortelles filles, l’Iliade et l’Odyssée : l’Iliade, altière, regardant de face, vêtue de rouge et tenant l’épée de bronze d’Achille ; l’Odyssée, rêveuse, drapée d’un manteau vert de mer, ne se montrant que de profil, sondant de son regard l’infini des horizons et s’appuyant sur la rame d’Ulysse : — l’action et le voyage !

Ces deux figures, d’une incomparable beauté, sont dignes des poëmes qu’elles symbolisent; quel éloge en faire après celui-là !

Autour du poëte suprême se presse respectueusement une foule illustre : Hérodote, le père de l’histoire, jette l’encens sur les charbons du trépied, rendant hommage au chantre des temps héroïques ; Eschyle montre la liste de ses tragédies ; Apelles conduit Raphaël par la main ; Virgile amène Dante, puis viennent Tasse, Corneille, Poussin, coupés à mi-corps par la toile ; de l’autre côté, Pindare s’avance, touchant sa grande lyre d’ivoire ; Platon cause avec Socrate ; Phidias offre le maillet et le ciseau qui ont tant de fois taillé les dieux d’Homère ; Alexandre présente la cassette d’or où il renfermait les œuvres du poëte. Plus bas s’étagent, en descendant vers l’âge moderne, Camoëns, Racine, Molière, Fénelon, rattaché au chantre de l’Odyssée par son Télémaque.

Il règne dans la portion supérieure du tableau une sérénité lumineuse, une atmosphère élyséenne argentée et bleue, d’un douceur infinie ; les tons réels s’y éteignent comme trop grossiers, et s’y fondent en nuances tendres, idéales. Ce n’est pas le soleil des vivants qui éclaire les objets dans cette régions sublime, mais l’aurore de l’immortalité ; les premiers plans, plus rapprochés de notre époque, sont d’une couleur plus robuste et plus chaude. Si Alexandre, avec son casque, sa cuirasse et ses cnémides d’or, semble l’ombre d’une statue de Lysippe, Molière est vrai comme un portrait d’Hyacinthe Rigaud.

Quel style noble et pur ! quelle ordonnance majestueuse ! quel goût véritablement antique ! Dans ce tableau sans rival, l’art de Phidias et d’Apelles est retrouvé.

[…]

Théophile Gautier
“Exposition universelle de 1855”
Le Moniteur Universel, 12 & 14 juillet 1855

 

DEDICATÒRIA DE LES FLORS DEL MAL, DE CHARLES BAUDELAIRE
Categories:Homer Etiquetes: , , , ,

Joaquim Torres-García. «…els grecs, podem dir que pensaven amb imatges, i que lo més abstracte, en ells se tornava figura, color, cosa tangible…»

«».

.

.

.

.

.

.

 

.

VII

.

 

Ha passat l’hora forta del Sol; és temps, ja, de que emprenguem el camí. — ¿No creieu que enmig d’aqueixes oliveres, de copa platejada, estaria bé un altar o un petit temple? — ¿Suposeu que estaria bé, per son aspecte plàstic o bé pel significat…? — Per les dues coses, ja que les considero inseparables. — Com? — Ja sabeu que els grecs, podem dir que pensaven amb imatges, i que lo més abstracte, en ells se tornava figura, color, cosa tangible, de manera que la imatge d’un déu, un petit monument o un altar, en un lloc així, era quelcom que responia a l’esperit d’aquell lloc. I jo suposo que si ara, modernament, els homes no haguéssin invertit les coses, tornaríem a una mitología , i aquí, a ben seur, no mancaria un altar o un temple, és a dir, quelcom que fos obra de l’esperit. — ¿Creieu, doncs, que en tota la mitologia hi ha quelcom de veritat? — No tan sols quelcom de veritat, sinó veritat absoluta, doncs no hi ha res més verdader que la poesia. — Admetiríeu, doncs, els déus de la mitología hel·lènica. — ¿I qui, que se senti poeta, no els ha d’admetre? Ells, avui, reponen tant a tot lo que en nosaltres és entusiasme per les coses belles de la vida, com en temps d’Homer. Són creacions de l’esperit, que per ser verdaderes, viuran eternament en els homes. Com en aquells benaurats temps, avui, Afrodita somriu amb la mateixa gràcia. Zeus, com allavores, domina des de dalt  l’Olimp. Poseidó regna en el blavós mar. Les Muses inspiren als homes, i Demèter prodiga encara sos dons abundosos. Canvieu, si voleu, aqueixos noms, ja que tant se val, lo que no podreu canviar és la figura, que és la veritat continguda. — No puc menys de convenir, amb vós, de que això és cert, però me sembla que confoneu la veritat i la poesia, quelcom que sembla que ha de venir de la raó , amb lo que és producte de l’emoció, del sentiment o de la fantasia. — Us parlo d’una cosa viva, i aneu malament si voleu destriar les parts de què es composa. ¿A on acaba la veritat, a on comença la poesia, a on lo moral…? Tot això són paraules vanes Ja us he dit, abans, que aqueixes coses són inseparables. — Mes a Grècia, aqueixa mitologia era una religió. — O Art. Digueu, més bé, que ells havien arribat a un viure tan equilibrat que permetia la fusió de totes aqueixes coses.

.

Joaquim Torres-García
Diàlegs

.

.

Retrat de Joaquim Torres García (1874-1949) per Ramon Casas (MNAC)

 

.

.

.

.

.

.

.

.

.

 

.

.

.

.

.

.

Joaquim Torres-García
Detall de temple del quadre La Filosofia presentada per Pal·les al Parnàs. 1911.
Institut d’Estudis Catalans

.

.

Joaquim Torres-García
Detall del templet del quadre La Filosofia presentada per Pal·les al Parnàs. 1911.
Museu Reina Sofía de Madrid.

.

.

.

.

Joaquim Torres-García
Diàlegs

Tipografia Mulleras
Terrassa, 1915

.

.

.

.

Fascinació per Grècia
L’art a Catalunya als segles XIX i XX

Museu d’Art de Girona. 2008
ISBN 9788439379706

.

.

.

 

 

 

 

La guerra homèrica de les formigues als boscos de Walden (Concord, Commonwealth of Massachusetts). H. D. Thoreau

.

..

.

Un dia, quan vaig sortir a la llenyera, o més aviat a la meva pila de llenya, vaig observar dues formigues grosses, una de vermella i l’altra, molt més grossa, de gairebé mitja polzada de llarg, negra, que lluitaven ferotgement. S’havien agafat i no es deixaven anar sinó que lluitaven i es barallaven i rodolaven pels trossets de fusta sense parar. En mirar-m’ho amb més deteniment vaig veure que els trossos de fusta estaven coberts d’aquelles lluitadores, que no era un duellum sinó un bellum, una guerra entre dues races de formigues, les vermelles sempre enfrontades a les negres i, amb freqüència, dues de vermelles per cada negra. Les legions d’aquells mirmidons cobrien tots els turons i les valls del meu llenyer i el territori estava farcit de morts i moribunds, vermells i negres. Va ser l’única batalla que vaig presenciar, l’únic camp de batalla que vaig trepitjar mentre la batalla s’estava duent a terme; una guerra anihiladora; els rojos republicans d’una banda i els negres imperialistes de l’altra. Pertot arreu n’hi havia de lliurades al combat mortal, encara que sense fer cap soroll que jo pogués sentir, amb més resolució que no hagin tingut mai soldats humans. Vaig veure una parella enganxada amb força en una vall assolellada entre els trossos de fusta, disposada a barallar-se a ple migdia fins que el sol es pongués o se’ls escapés la vida. La campiona vermella, més menuda, s’havia agafat com un vici al front de la seva adver­sària, i anant d’un cantó a l’altre per aquell camp en cap moment no va deixar de mossegar-li la base de l’antena, després d’haver-li arrencat l’altra; mentrestant, la negra, més forta, el feia anar d’un cantó a l’altre i, quan m’ho vaig mirar més de prop, vaig veure que ja li havia arrencat diversos dels seus membres. Lluitaven amb més obstinació que els gossos. Cap d’ells manifestava la més mínima intenció de retirar-se. Era evident que el seu crit de guerra era «Conquerir o morir». Mentrestant, una formiga vermella va arri­bar a la vessant de la vall, evidentment plena d’excitació, que o bé havia liquidat el seu enemic o bé encara no havia pres part de la batalla, probablement aquesta segona opció, perquè conservava totes les extremitats. La seva mare li havia ordenat que tornés amb l’escut. Potser era un Aquil·les, que havia nodrit la seva ira a part i ara venia a venjar o salvar el seu Pàtrocle.

.

Henry David Thoreau
Walden o la vida als boscos
Trad.: Anna Turró

.

.
.
.

.

.

.

.

My books I’d fain cast off, I cannot read,
‘Twixt every page my thoughts go stray at large
Down in the meadow, where is richer feed,
And will not mind to hit their proper targe.

Plutarch was good, and so was Homer too,
Our Shakspeare’s life was rich to live again,
What Plutarch read that was not good nor true,
Nor Shakspeare’s books, unless his books were men.

Here while I lie beneath this walnut bough,
What care I for the Greeks, or for Troy town,
If juster battles are enacted now
Between the ants upon this hummock’s crown.

Bid Homer wait till I the issue learn,
If red or black the gods will favor most,
Or yonder Ajax will the phalanx turn,
Struggling to heave some rock against the host.

[…]

Henry David Thoreau
A Week on the Concord and Merrimack Rivers (1849)

.

.

.

Replica_of_Thoreau's_cabin_near_Walden_Pond_and_his_statue

Rèplica de la cabina de Thoreau al llac Walden

.

..

“… un altre episodi de metamorfosi és compartit pels personatges d’Èac i Peleu. Habitualment hom atribueix l’origen del poble dels mirmídons a Èac; en sol·licitar aquest a Zeus que li donés un poble per a la deserta illa d’Egina, el déu hauria fet sorgir homer de la terra, com formigues (μύρμηκες) o bé hauria convertit les formigues en homes.”

Jaume Almirall
Notícies preliminars a
Recull de metamorfosis d’Antoní Liberal

.

.

.

“Atabalat per aquell gavadal de fets miserables, “Júpiter, oh”, vaig dir, “si els relats no són enganyosos quan expliquen que vas abraçar l’Asòpida Egina ni et sap greu haver estat, pare magne, l’origen dels nostres, torna’m de nou els meus, o tanca’m també en un sepulcre.” Ell el senyal del seu llamp, seguit d’un tro, va donar-me. “Doncs accepto”, vaig dir, “i espero que això un bon auguri sigui del teu voler; assumeixo els signes que em dones.” Era allà a prop, per atzar, una alzina de branques esteses de les llavors de Dodona que a Júpiter fou consagrada: vaig observar-hi un seguit de formigues, que el gra transportaven arrossegant un gran pes amb la seva boca petita i mantenint per l’escorça arrugada les files en ordre; jo, pel seu nombre admirat, vaig dir-li: “Oh pare magnífic, dona’m uns súbdits semblants i repobla les buides muralles.” Sense que el vent bufés s’estremí el brancam de l’alzina i se sentí un soroll: jo estava astorat, amb els membres rígids i tots els cabells de punta; malgrat aquest tràngol, beso la terra i el tronc, i no em vaig confessar l’esperança, tot i que estava esperant i l’anhel abraçava el meu ànim. Ve la nit, i la son penetra en els cossos per treure’ls la inquietud; al davant dels meus ulls crec veure l’alzina amb unes branques semblants i animals semblants per les branques, i el mateix moviment d’abans l’estremeix, i l’exèrcit que carreteja els grans davalla als seus peus i s’escampa; sembla llavors que, de cop, més i més comencin a créixer, i que s’aixequin de terra, i que sobre el tronc es redrecin, i que la seva magror, color negre i nombre de potes vagin perdent, i els seus membres en forma humana es refacin. Fuig el meu somni i, despert, maleeixo el que he vist i em lamento que els immortals no ajudin en res; per tota la casa sonen remors, però, i em sembla que senti veus d’home que ja havia oblidat. Sospito també que és un somni quan Telamon arriba corrents i obrint portes per dir-me: “Pare, vine i veuràs una cosa difícil de creure. Apa, surt!” I quan surto, igual que en la imatge del somni, veig els homes que allà havia vist, i tots al seu rengle els reconec i me’ls miro, i em diuen rei i em saluden. Júpiter cobra els meus vots i entre els nous pobladors reparteixo la ciutat i els seus camps, privats d’aquells que els llauraven, i perquè el nom no en menteixi l’origen els poso Mirmídons. Ja els seus cossos has vist; pel que fa a l’esperit, el conserven tal com abans: són de raça amant del treball i l’estalvi, porfidiosa en els guanys i que sap guardar els beneficis. Aptes pels anys i el valor, ells amb tu aniran a la guerra…”

Ovidi
Les metamorfosis
(Trad. de Jordi Parramon)

.

.

.

.

.

.

Henry David Thoreau
Walden o la vida als boscos

Introducció de Ramon Alcoberro
Traducció d’Anna Turró

Símbol editors, octubre de 2019
ISBN: 9788415315681

.

..

Antoní Liberal
Recull de metamorfosis

Introducció general, notícies preliminars, traducció i notes de
Jaume Almirall i Sardà
Història de la transmissió i text grec establert per
Esteban Calderón Dorda

Fundació Bernat Metge – Editorial Alpha. Barcelona 2012
ISBN: 9788498592061

.

.

Ovidi
Les metamorfosis

Traducció de Jordi Parramon

Quaderns Crema. Barcelona, 2000
ISBN: 9788477271581

.

.

Blog“The Diversity of Insects” Alex Wild: “Ants Fighting”

.ting/i-zhGgd6Q

Resseguint el rastre blau de les formigues de Ponç Pons

.

.

 

Veure el mar a través dels lluminosos ulls cecs d’Homer

.

*

.

Retingut a la paradisíaca illa d’Ogígia durant set anys per l’espectacular, sensual, encantadora nimfa Calipso que, enamoradíssima d’ell, li ofereix la immortalitat i la joventut eterna, Ulisses plora mirant el mar cada capvespre perquè vol regressar a Ítaca i estar amb Penèlope. Escrit fa segles, en aquest passatge de l’Odissea vaig descobrir de jove que existia un sentiment molt trist, desolador, anomenat enyorança i vaig intuir que la vida, mortal, humana, s’ha de viure sense por, amb sàvia alegria i cultural passió.

.

*

.

 

.

.

.

Ponç Pons

El rastre blau de les formigues

Poesia dels Quaderns Crema, 62
Quaderns Crema, Barcelona 2014
ISBN:8788477275572

.

.

.

 

 

 

L’art d’explicar històries, segons Homer. Raül Garrigasait

.

.

Raül Garrigasait, en el seu espai literari La casa en obres ens diu:

.

.

De vegades em diverteixo imaginant-me que Homer existeix, ha après de lletra (ha resultat que no era cec) i és professor d’una escola d’escriptura. I que a partir de l’experiència de compondre la Ilíada redacta les normes bàsiques de l’art d’explicar històries:

  1. Respecta en la mateixa mesura els dos bàndols de la guerra.
  2. Fes que el protagonista sigui excessiu. Fes que el seu enemic sigui noble i admirable.
  3. Fes girar tota la narració, per extensa que sigui, al voltant d’un sol tema. Anuncia’l al començament de tot.

.

.

Llegiu-ne el text complet a: L’art d’explicar histories. Val molt la pena.

.

.

 

 

Homer a la plaça del Diamant

.

.

.

rodoreda

..

 

.

[…] a La plaça del Diamant […] hi ha sobretot el personatge de la Colometa. Me’l va suggerir la protagonista d’un conte meu escrit feia temps, intitulat “Tarda al cinema”, que figura en el recull Vint-i-dos contes i està inspirat al seu torn en el Candide. Si Voltaire no hagués escrit Candide és possible que La plaça del Diamant no hagués vist mai la llum del sol. ¿Influència de James Joyce? És possible que el final de  la meva novel·la vingui del cèlebre monòleg d’Ulisses. Però seria més encertat de buscar la font del capítol XXIII de La plaça, el de la mort de la mare d’en Quimet, en algun dels contes de Dubliners.

Si no hagués llegit Bernat Metge, no se m’hauria acudit mai de fer fer a la Colometa la descripció física del seu flamant marit. Bernat Metge fa descriure a Ovidi gràcies a la seva estimada; d’aquest capítol, una pura perfecció d’estil i de llenguatge, se’n diu “Descripció de la donzella” Unes breus pàgines que poden rivalitzar amb les millors de la literatura universal. “Descripció de la donzella” de Bernat Metge em donà idea de la “descripció del donzell”, o sigui d’en Quimet, que el lector pot trobar al capítol VIII de la meva novel·la. Agraeixo a Bernat Metge que m’hagi donat més del que em mereixo. I li demano fervorosament que em perdoni per la llicència presa.

Moltes altres influències hauria de confessar; caldria comptar-hi totes les meves lectures la Bíblia en primer lloc. Vull afirmar, perquè algú ho ha negat, que La plaça del Diamant és una novel·la d’amor. De novel·les d’amor se n’han escrit moltes. Des de l’amor més espiritual i més cavalleresc a l’amor més carnal, una mica representat aquest darrer per una de les novel·les més cursis, i que han fet escolar més tinta, escrita per un gran escriptor, D.H. Lawrence. Em refereixo a L’amant de Lady Chatterley. Però el que s’ha escrit de més elevat i corprenedor en amor és la història de Francesca da Rimini al cant V de l’Infern, a la Divina Comèdia. Història que comença amb aquests versos meravellosos:

Siede la terra dove nata fui
su la marina dove’l Po discende
per aver pace co’ seguaci sui.

I l’amor d’Ulisses, no pas per Penèlope, no pas per la dolça Nausica, sinó el seu amor-passió per l’aven­tura. Dante, en el cant XXVI de l’Infern, el llença, amb quatre companys vells i esparracats, amb una nau que no s’aguanta, a l’última aventura: la de la mort.

Nè dolcezza di figlio, nè la pieta
del vecchio padre, nè’l debito amore
lo qual dovea Penelopè far lieta,
vincer poter dentro da me l’ardore
ch’i’ebbi a divenir del mondo esperto,
e delli vizi umani e del valore.

Després de la Bíblia i de Dante, entre les influèn­cies que crec que més m’han marcat i que ara vull confessar, posaria encara Homer.

.

Mercè Rodoreda
Romanyà de la Selva, 1982
Pròleg a La Plaça del Diamant

.

.

.

[…] la Colometa no fóra res, o únicament una de tantes Colometes que va haver-hi, sense els mots que la diuen, la fan more’s i enraonar, angoixar-se i esperar; i aquests mots, que a voltes semblen retalls de conversa, contenen l’engany que és la guerra, la trista sort dels vençuts i dels febles, coses respirades entre vers i vers de la Ilíada; […]

.

Carles Miralles
Presentació de
Mercè Rodoreda i els clàssics

.

.

plac%cc%a7a_diamantMercè Rodoreda
La plaça del Diamant

Club Editor Jove, 1
Club Editor. Barcelona, 2016
ISBN:978-84-7329-211-5

.

.

.

.

merce-rodoreda-i-els-classicsMercè Rodoreda i els clàssics

Avla Carles Riba
Publicacions i edicions de la Universitat de Barcelona
Barcelona, 2013
ISBN: 9788447537235

.

.

.

.

 

 

 

Bartra: Poesia i mite

.

.

.

.

POESIA I MITE

(Fragments)

.

bartra-poesiaUn dels miracles de la poesia és que no es deixa definir, la qual cosa significa que no sabem què és la poesia, bé que ningú no ignora que és, que exis­teix, ens transforma, ens aixeca i ens enlluerna, ens arrenca de la realitat del món per embolcallar-nos de somni, fa que donem l’esquena a la història i, ensems, ens temporalitza, ens aspida de solitud sofrent i repòs, o ens lliga al furor i a la fraternitat de l’èpica que ens agermana als altres homes; ens vulnera i esparpalla, ens unifica en la nostàlgia i la melodia, ens llança a l’angoixa de l’aventura còsmi­ca i ens aïlla en l’alegria de l’amor que posseeix; ens fa creure que el llenguatge no és un instrument sinó l’ésser radical que ens metamorfosa en la glòria i la misèria del temps, el temps que estima poques co­ses, a l’inrevés de l’esperit, que anhela tot allò que neix, que s’embriaga de naixença…

Potser mai ningú com Arnim, fa dos-cents anys, no ha arribat a tocar amb tanta lucidesa el punt cen­tral de la poesia: «La realitat espiritual —digué— és l’única que podem comprendre enterament, i, quan s’encarna, s’enfosqueix ensems. Si l’escola de la terra fos inútil a l’esperit, ¿per què hauria d’encar-nar-s’hi? Però si alguna vegada l’espiritual pogués fer-se completament terrestre, ¿qui abandonaria la terra sense desesperació? Diem això, amb tota gra­vetat, al nostre temps, que creu possible de santi­ficar la seva pròpia realitat temporal, conferir-li una missió eterna, fer guerres santes, una pau universal, la fi del món.»

Mallarmé digué una vegada, en una conversa, que la poesia s’havia extraviat d’ençà de la «gran aber­ració d’Homer». Quan li preguntaren què hi havia abans d’Homer, contestà: «Orfeu.» És a dir, lligava la poesia al mite, però fugint de l’èpica, trobava el radicalisme del cant en la poesia feta pensament, ciència de la vida i misteri. El cantor o poeta per excel·lència seria, doncs, Orfeu, el nom del qual ve­nia de la paraula fenícia composta de aur (llum) i rofae (curació, guariment). Orfeu era, palesament, aquell que curava per la llum.

Sí, la poesia no es deixa definir, repeteixo. O mi­llor, encara: mostra una decidida aversió a deixar-se autopsiar, perquè no és un cadàver, ans al contrari: és la cosa més viva del món, la realitat que vol inse­rir-se contínuament a la comunitat eterna de l’home i als simulacres de la naturalesa. Quan en el nostre segle, tan marcat per la mania de les redefinicions, l’esperit d’anàlisi s’exerceix sobre —m’arriscaria a dir contra— la poesia, els bisturís implacables no­més poden tallar i aïllar, però el resultat de la seva tasca és decebedor: la passió científica no arriba mai al cor del fet poètic que s’obre sempre com un esde­veniment d’un univers on es lliguen l’inefable de la terra i de l’esperit, el cant meravellós i salvatge de la humanitat. Aquests enderiats de lògiques intel·lectuals mai no podran explicar per què el didal d’una nena arribà un dia a ser el Bon Déu, segons un bell conte de Rilke.

… «De terra es fan les gerres —diu Lao Tsé—. Però és allò que no existeix dins la gerra el que li dóna la qualitat de gerra.» Semblantment, podríem dir del poema, de la poesia. El poema és la cosa de bellesa i de comunicació; la poesia és l’inefable que no es deixa atènyer. Paradoxalment hom podria dir que l’interior buit de la gerra és un buit ple, un buit que s’ha tancat per tal de poder obrir-se a la forma de l’atuell, a totes les infinites formes possi­bles. Dins aquest buit, l’ànima, l’ésser de l’home diu: «Jo sóc», jo sóc un que és més gran que ell mateix, servidor, pare i fill de les virtualitats humanes que volen desocultar-se i esdevenir centre i totalitat. I vol vessar la seva còsmica eternitat, per a la qual cosa cal, de totes passades, decantar la gerra per­què el borboll surti cantant i avanci cap a la dura­ció, i allargui el seu braç d’aigua per estrènyer amb amor la terra, sense por de les trampes del cel…

Si la poesia detesta la definició, en canvi esti­ma el símbol, el qual tendeix cap al mite, que és sempre la proclamació d’un valor revolucionari que fuig de les mandíbules de ferro de la lògica. Quan un nou cant neix, a la poesia li és indiferent ser compresa. La poesia vol alguna cosa més que ser compresa, en la seva desconfiança envers la histò­ria, perquè ella mateixa és història, però una his­tòria bastida sobre els símbols de l’ésser profund i essencial i les dades que prefiguren el futur. Ve a tomb que conti la meva primera experiència en ter­res d’Amèrica, a la República Dominicana, on, fa quaranta anys, vàrem desembarcar la meva muller Anna i jo, en començar un exili. Una nit vàrem en­trar en una cabana de camperols pobres, atrets per una música i una veu que cantava. A dins, assegut a terra, em vaig adonar que no entenia ni un mot de la cançó que escoltava. I vaig preguntar a l’home que seia al meu costat: «¿Qué dice?» I l’home, sen­se girar-se a mirar-me, contestà: «No dice nada: canta…» Quina meravella! Només, només cantava!

Quan les idolatries temporals d’ús i abús s’esfon­dren perquè trinxen l’home social, el poeta del nos­tre temps alça els seus mites radiants i convulsos o revitalitza els vells somnis encarcarats per les me­càniques del costum i eixampla la gran estrofa de l’esdevinença humana en funció de l’Ésser i de l’Es­perit, i acata l’aurora indivisa.

Ni en els moments de més alienat historicisme, o de malatís encavorcament, no ha perdut la poesia la seva consciència mítica, les representacions de la qual eren, a Grècia, una praxis de la noblesa ètica o bé tenien un valor objectiu de força que tendia a fer del símbol una perfecció. Parafrasejant Nietzsche, podríem dir: «Tenim el mite per tal de no morir a causa de la veritat.» Mite i poesia es trenen. Si bui­déssim Homer dels seus mites, quedaria com una casa buida, com un esquelet d’or.

Els mites hel·lènics bé podrien ser entesos com una vasta biografia simbòlica de múltiples conno­tacions que van de la innocència a la brutalitat, del material a l’espiritual, del somni a la necessitat, de la devoció a la rialla, del grandiós al grotesc: una explicació del món que es resolia en poemes, està­tues, imatges… En tot mite batega una dinàmica auroral, una creació viva i incitadora. Els sistemes envelleixen, però els déus són immutables àdhuc en llurs metamorfosis, en llurs canvis per a esdevenir la mateixa cosa; quan llur vigència s’ha evaporat, resten com a exponents essencials de l’imaginari fun­dat en la història i la religió.

Hi ha tot un corrent —potser el més cabalós— de la poesia moderna que tendeix a prescindir de les operacions de la consciència, la qual es complau a mutilar-se així de les comunicacions i comunions dels sentiments i del diàleg entenedor de l’esperit i de l’ànima dels homes: en té prou amb soscavar les cavernes oníriques i aixecar les banderes de la febre per damunt de l’últim gemec de l’amor. Hom ha dit que la darrera parella humana que sobrevisqués a la destrucció del món es faria potser l’amor, però que el darrer artista no crearia; nogensmenys, Faulkner va afirmar que les grans obres renaixeran, quan la por hagi cessat. Sóc dels qui creuen que el mite de l’inconscient, en darrer terme, desemboca a l’espe­rança i a la llibertat, i que també hi ha una bellesa i una tendresa de la follia que ens ve de Gerard de Nerval i dels seus mites, de les seves quimeres de l’ombra.

La poesia espera. El mite dura. Ambdós engen­dren el futur que contribuiran a fer, malgrat llurs contradiccions. Victor Hugo no es cansava de repe­tir que Stendhal «no havia tingut mai la menor idea de quina cosa podia ser escriure», i li va interessar poc Baudelaire. Ells amb ells no es necessitaven, però varen crear una posteritat que no pogué pres­cindir ni de l’un ni de l’altre. Victor Hugo no va poder crear, malgrat el seu titanisme, el mite de l’univers. En canvi, Baudelaire va crear el mite de la ciutat de París, i Stendhal fou el gran èpic de la no­vel·la psicològica, i engendrà Tolstoi.

… Deixem el mite i tornem a la poesia, que tot just ha començat i és plena de virtuts inconegudes, com va dir Maragall. La poesia és una deu que sem­pre està naixent. La poesia és una naixença que mai no s’atura, que no aprendrà a morir, perquè poden morir les paraules —i moren—, però no la veu que es vol fer eternitat amb el destí de l’home sobre la terra, i àdhuc m’atreviria a dir, acceptant la possi­bilitat de la destrucció, de la mort de la terra, que la veu meravellosa tornaria a alçar-se, amb lentitud còsmica, de l’herba sobrevivent i, unida a la llum, ajudaria a la represa dels cicles dels retorns de la vida, sota el piuleig de l’alosa de les resurreccions…

Agusti_Bartra.

Agustí Bartra

(Del discurs de cloenda llegit per
l’autor el dia 19 d’abril de 1980,
a la Universitat de Yale, en el
«Segon Col·loqui d’Estudis Catalans
a Nord-Amèrica», organitzat per la NACS.)

.

.

.

.

.

bartra-poesiaAgustí Bartra

Sobre poesia

Pròleg de Miquel Desclot

Col. Les eines , 64
Editorial Laia. Barcelona, 1980
ISBN: 8472229335

.

.

.

La paradoxa d’Homer en el Llac dels signes, de Palol

.

.

.

.

.

.

.

§ 94.- Contradicció en Homer: la cultura balbuceja, i ja ha arribat a la cúspide.

.

.

.

Miquel de Palol

El Llac dels Signes, pàg. 477

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

elllacdelssignes

.

Miquel de Palol
El Llac dels Signes

Ed. Proa
ISBN: 978-84-7588-431-8

.

.

.

Categories:Homer Etiquetes: ,

Ulisses vs. Lluc l’evangelista i Pau de Tars. Renúncia vs. aspiració a la vida eterna, a «El Regne», d’Emmanuel Carrère.

.

.

.

Lo nou testamentEmperò nosaltres nos embarcàrem i anàrem a Asson per rebre allí a Pau, puix així ell ho havia disposat intentant fer lo viatge a peu. I havent-se juntat ab nosaltres en Asson, lo prenguérem i anàrem a Mitilene. I navegant des d’allí lo dia següent nos posàrem en frente de Quio, i a l’altre dia prenguérem port en Samos i al següent vinguérem a Milet. Perquè Pau s’havia proposat navegar més allà d’Èfeso per no detenir-se en l’Àsia, puix s’apressurava tot quant podia per a celebrar en Jerusalem lo dia de Pentecostes.

[…]

I havent-nos fet a la vela després que ens separàrem d’ells, anàrem via recta a Coos, i al dia següent a Rodes, i des d’allí a Pàtara. I havent trobat una barca que passava a Fenícia, entràrem en ella i ens férem a la vela. I quan haguérem arribat a Xipre, deixant-lo a mà esquerra, navegàrem amb rumbo a Síria, i arribàrem a Tiro, a on la barca havia de deixar lo càrrec. I com encontrássem deixebles, nos detinguérem allí set dies; los quals deien a Pau per medi de l’Esperit que no pujàs a Jerusalem. […]

Lluc
Fets dels Apòstols XX, 13-16, XXI, 1-4.
Traducció de Josep Melcior Prat (1832)

.

.

.

.

.

42

El Regne

Els records de Lluc són extraordinàriament precisos pel que fa a les circumstancies de la gran partença, i aquest passatge dels Fets m’agrada sobretot perquè em conec el decorat de memòria. Des de fa uns quants anys, vaig de vacances amb l’Hélène i els nens a l’illa grega de Patmos. Després d’haver pensat a comprar-ne una al Gard, ara és aquí on somiem tenir una casa. En el moment en què es­cric aquest capítol, principis de maig de 2012, tornem d’una estada dedicada a buscar-la, per desgràcia infructuo­sa, o almenys no del tot fructuosa, perquè amb els grecs tot és complicat, mai no se sap què esperar-se, què és pos­sible i què no ho és, quant costen les coses, a qui pertany què, a vegades t’exasperes fins al punt de pensar que el que els passa no és pas perquè sí. Espero que d’aquí al fi­nal d’aquest llibre ja hàgim trobat la casa. Mentrestant, quan llegeixo que «nosaltres», és a dir Lluc i els seus com­panys, «vam sortir de Tròada cap a Assos, on se’ns va afe­gir Pau», quan llegeixo que, «un cop el vam tenir a bord, vam navegar cap a Samos i, abans de dirigir-nos a Cos, vam fer escala a Milet», m’encanta i em fa l’efecte que ja hi sóc. Estimo i només aspiro a estimar més aquests còdols me­ravellosos que es desgranen al llarg de la costa turca —una costa que, per motius polítics, no figura en cap mapa de Grècia, de manera que les illes del Dodecanès semblen si­tuades al caire del món, a punt de caure en el buit. Amb relació a Patmos, Samos al nord i Cos al sud em recorden horaris de vaixells, desembarcaments en ports deserts en plena nit, retards i fins i tot travessies anul·lades a causa d’una tempesta —cal afegir-hi, pel que fa a Cos, els despat­xos d’arqueologia on es decideix el que es pot construir o restaurar en aquestes illes, i on els funcionaris es rabegen, si se’ls demana que almenys notifiquin aquesta decisió, dient que ho faran d’aquí a quinze dies, passats els quinze dies d’aquí a un mes, i així successivament. En resum, de Cos anem a Rodes —és el trajecte del Blue Star Ferry, que agafem cada estiu—, després de Rodes a Pàtara, on can­viem de vaixell i fem cap a Creta.

Com que en els Fets utilitza uns quants termes tècnics, alguns historiadors atribueixen a Lluc una bona experièn­cia de la navegació, però jo crec que aquesta experiència es limitava, abans del seu primer gran viatge, al cabotatge al mar Egeu. El Mediterrani és traïdor, s’hi navega procurant no perdre de vista la costa. Però per desgràcia, per anar fins a Judea no hi ha cap més remei: cal endinsar-se en alta mar. Vuit dies de travessia, sense tocar terra. Als vai­xells de càrrega hi ha algunes cabines per als passatgers rics, i per als altres, estores escampades a la coberta. Lluc i els seus companys formen part d’aquests altres, és clar. Durant la travessia, potser es tornen lívids, potser vomiten el menjar com l’equip de savis de L’estel misteriós. També, tots i cadascun, es deuen prendre per Ulisses.

Per força coneixen l’Odissea. En aquella època tothom coneix la Ilíada i l’Odissea. Els qui saben llegir, l’han apre­sa d’Homer, i als qui no en saben els han explicat la histò­ria. En els prop de vuit segles que fa que existeixen, els poemes homèrics han convertit els seus innombrables lec­tors en historiadors i geògrafs aficionats. Tothom n’ha re­dactat dissertacions a escola, i després, ja en l’edat adulta, ha tingut discussions animades sobre la qüestió de saber què és verídic o llegendari en els relats de la guerra de Troia, i per quins llocs reals va passar Ulisses. Quan Lluc i els seus companys de viatge, sols al bell mig de la mar a bord de la seva closca de nou, veuen aparèixer una illa a través de la boira, es deuen demanar si per casualitat no deu ser la dels lotòfags, la del ciclop Polifem, la de la maga Circe, que transforma els homes en porcs, o la de la nimfa Calipso, que els obre —si ella vol— les portes de la vida eterna.

43

La història es troba en el llibre V de l’Odissea. Des­prés de naufragar, Ulisses va anar a raure a l’illa de Calip­so i fa set anys que no se’n mou. L’illa fa olor de cedre i de tuia. Hi ha una vinya, quatre fonts d’aigua clara i praderies clapades durant tot l’any de violes i de julivert. La nimfa és bella i Ulisses hi jau. La vida en aquest jardí tan­cat és deliciosa, digna de fer oblidar al viatger l’objectiu del seu viatge, que és com se sap tornar a la seva illa pe­dregosa d’Ítaca, a la seva dona Penèlope, al seu fill Te­lèmac, en definitiva, al món del qual ve i que va haver d’abandonar fa temps per assetjar Troia. Però no l’oblida. L’enyor el tenalla. Entre dues nits d’èxtasi, es queda a la riba immòbil, pensatiu. Plora. A l’Olimp, Atena defensa la seva causa: la seva penitència, tot i ser voluptuosa, ja ha durat prou. Zeus, convençut, envia Hermes perquè noti­fiqui a Calipso que ha de deixar marxar l’heroi, «car no es vol que fineixi aquí, separat dels que estima, ans son destí és els seus que estima reveure i atènyer el seu palau alt de sostre i la seva terra paterna.» Calipso s’esgarrifa. Està tristíssima. Però cedeix. Aquell vespre, Ulisses i ella es re­troben. Tots dos saben que l’endemà ell se n’anirà. A la cova on s’ho han passat tan bé fent l’amor, ella li serveix menjar i beure, enmig del silenci incòmode de les separa­cions imminents. Finalment, Calipso pateix massa. I fa un últim intent:

«Raça de Zeus, Laertíada, en ginys tan fèrtil, Ulisses! ¿Així, doncs, cap a casa, a la terra paterna que estimes, penses ara tot d’una partir?… Doncs, adéu, com et plagui. Si en el teu cor podies saber quina part de sofrences cal que emplenis abans d’arribar a la terra paterna, aquí, res­tant vora meu, guardaries aquest habitatge i fores lliure de mort, baldament enyoris de veure una muller, per la qual sempre estàs sospirant tots els dies. No, inferior al que és ella, jo em vano, amb tot, de no ser-ho, ni en el tirat ni en la planta; perquè ni està bé que una dona mai amb una immortal rivalitzi en figura i en rostre.»

I Ulisses contesta:

«Dea Augusta, no em tinguis d’això rancor; jo no dei­xo pas de saber que al costat de tu la discreta Penèlope en bellesa i alçària és migrada, als ulls de qui us miri: ella és mortal i tu ets a recer de mort i vellura. Ara, així i tot, jo vull i em deleixo tots els meus dies per anar-me’n a casa i el dia veure en què torni. I si m’esderna un déu enmig de les ones vinoses, ho sofriré, amb un cor, dins el pit, que els desastres endurà; car n’he passats ja molts, i n’he conegut de fatigues per mar i en guerra! Que vagi també aquesta amb aquelles.»

Traslladem, posem-hi guió, no tinguem por de reblar el clau. Calipso, que és el prototip de la rossa, aquella amb qui tots els homes voldrien fer-s’ho però no necessària­ment casar-se, la que obre el gas o es pren un pot de pasti­lles mentre el seu amant celebra la nit de Nadal amb la fa­mília, Calipso té una basa per retenir Ulisses més potent que les llàgrimes, que la tendresa i fins i tot que el velló rinxolat entre les cames. Ella pot oferir-li allò que tothom somia. Què és? L’eternitat. Ni més ni menys. Si Ulisses es queda amb ella, mai no morirà. Mai no envellirà. Mai no es posaran malalts. Tots dos conservaran per sempre, ella el cos miraculós d’una dona molt jove, i ell, la complexió robusta d’un home de quaranta anys al cim del seu poder de seducció. Dedicaran la vida eterna a cardar, a fer la migdiada al sol, a nedar al mar blau, a beure vi sense ressa­ca, a cardar més, sense cansar-se’n, a llegir poesia si els dóna la gana i, per què no, a escriure. Proposició tempta­dora, reconeix Ulisses. Però no, he de tornar a casa. A Ca­lipso li fa l’efecte que no ho ha entès bé. A casa? Ja saps què t’espera, a casa? Una dona que ja no està en la flor de la joventut, que té estries i cel·lulitis i que amb la meno­pausa no s’acabarà d’arreglar. Un fill que tu recordes com un noiet adorable, però que durant la teva absència s’ha convertit en un adolescent problemàtic i té tots els núme­ros per tornar-se toxicòman, islamista, obès, psicòtic, en fi, tot el que els pares temen per al seu fill. Tu mateix, si te’n vas, aviat seràs vell, et farà mal tot, la teva vida ja no serà res més que un passadís fosc que s’estreny, i per més atroç que sigui errar per aquell passadís amb el teu cami­nador i la teva perfusió sobre rodes, a les nits et desperta­ràs ebri de terror perquè la mort t’espera. Es això, la vida dels homes. Jo et proposo la dels déus. Reflexiona-hi.

Ja hi he reflexionat prou, diu Ulisses. I se’n va.

Molts comentaristes, des de Jean-Pierre Vernant fins a Luc Ferry, veuen en la tria d’Ulisses l’última paraula de la saviesa antiga, i potser de la saviesa a seques. La vida d’ho­me val més que la de déu, per la senzilla raó que és la ver­tadera. Un patiment autèntic val més que una felicitat il·lusòria. L’eternitat no és desitjable perquè no forma part del nostre destí. Aquest destí imperfecte, efímer i decebe­dor és el que hem de voler, cap a ell hem de tornar sem­pre, i tota la història d’Ulisses, tota la història dels homes que accepten no ser res més que homes per ser plenament homes, és la història d’aquest retorn.

En el cas de l’home modern no té gaire mèrit que apel·lem a aquesta saviesa perquè ja no hi ha ningú per fer-nos la proposició de Calipso. Però Lluc, Sòpatre i els altres sí que la van acceptar entusiasmats, aquesta proposició, i em pregunto si, quan passen pel costat d’una illa i la brisa els porta fins a la nau l’olor d’oliveres, de xiprers i de lligabos­cos, Lluc pensa en tot això.

No sé res de la seva infantesa ni de la seva adolescèn­cia, però m’imagino que devia somiar ser un heroi com Aquil·les —valent amb bogeria, que preferís una mort glo­riosa a una vida normal— o un home modèlic com Ulisses —capaç de sortir-se’n en totes les situacions possibles, de seduir les dones i de conciliar els homes, meravellosament aclimatat a la vida. I suposo que després, en créixer, va deixar d’identificar-se amb els herois homèrics perquè allò no funcionava. Perquè ell no s’hi assemblava. Perquè no formava part, i s’hi va haver de decidir, de la feliç família dels homes a qui agrada la vida a la terra, a qui ja els està bé i que no en volen cap altra. Ell formava part de l’altra família, la dels inquiets, la dels malenconiosos, la d’aquells que creuen que la vida vertadera és en un altre lloc. Ens imaginem que en l’Antiguitat aquests homes eren minoritaris, clandestins, reduïts al silenci, i que van prendre el poder per conservar-lo fins als nostres dies gràcies al nos­tre tenebrós amic Pau, però tot i així tenien uns portaveus ben cèlebres. Plató, per començar, l’home segons el qual tota la nostra vida transcorre a l’interior d’una fosca caver­na on només percebem vagues reflexos del món real. Lluc devia llegir-lo: quatre segles després de la seva mort encara era molt conegut, tothom qui apreciava els pensaments elevats passava per una fase platònica. D’aquí, i a través de Filó, el platònic jueu d’Alexandria, va derivar, com molts dels seus contemporanis, cap al judaisme, i no s’hi va sentir gens desplaçat. Tenia l’ànima exiliada. A Egipte, s’enyora­va de Jerusalem. A Babilònia, s’enyorava de Jerusalem. I a Jerusalem, s’enyorava de la vertadera Jerusalem.

I llavors va conèixer Pau, que li promet directament la vida eterna. Pau diu el que ja deia Plató, que la vida a la terra és dolenta perquè l’home és fal·lible i la seva carn, degradable. Diu que l’únic que s’ha d’esperar d’aquesta vida és ser-ne deslliurat per anar allà on regna Crist. Evident­ment, allà on regna Crist no és tan sexi com allà on regna Calipso. Aquests cossos corruptibles que ressuscitaran in­corruptibles, és a dir, que ja no envelliran, ja no patiran, ja no desitjaran res més que la glòria de Déu, en aquest cas és millor veure’ls ocults sota llargues túniques i cantant càntics sense parar, que no pas nedant al mar completa­ment nus i acariciant-se els uns als altres. A mi això em repel·liria, però he d’admetre que a Lluc no el devia repel·lir. A més, no vull pas caricaturitzar ningú: l’extinció del desig no és només l’ideal dels beats puritans, sinó també d’altres persones que han reflexionat molt sobre la condi­ció humana, com ara els budistes. L’essencial és en una al­tra banda: en la inquietant semblança entre el que promet Pau i el que promet Calipso —ser deslliurat de la vida o, com diria l’Hervé, «sortir del vesper»— i en el desacord irreductible entre l’ideal de Pau i el d’Ulisses. L’un designa com a únic bé veritable el que l’altre denuncia com una il·lusió funesta. Ulisses diu que la saviesa consisteix a mirar sempre cap aquí baix i cap a la condició d’home, i Pau diu que consisteix a allunyar-se’n. Ulisses diu que el paradís és una ficció, i que per tant no importa gaire que sigui boni­ca; Pau diu que és l’única realitat. Pau, endut per l’emo­ció, arriba a felicitar Déu per haver triat el que no és per desfer el que és. És això el que va triar Lluc, és aquí on es va embarcar, ben literalment, i jo em pregunto si un cop a bord no li deu passar pel cap la sospita que està fent una bestiesa enorme. Que està dedicant tota la vida a una cosa que senzillament no existeix i girant l’esquena al que sí que existeix: la calor dels cossos, el gust agredolç de la vida, la imperfecció meravellosa de la realitat.

.

Emmanuel Carrère
El Regne
Cap. II. Pau (Grècia, 50-58)

.

.

.

.

Lo nou testamentLo nou testament
de nostre senyor Jesucrist
traduhit de la vulgata llatina
en llengua catalana

Societat Inglesa i estrangera de la Bíblia
Estampa d’Anton Bergnes
Barcelona, 1836

.

.

.

Lo nou testament CBCLo Nou Testament
Traducció de Josep Melcior Prat

Corpus Biblicum Catalanicum
Publicacions de l’Abadia de Montserrat. Barcelona, 2008
ISBN: 9788484159483

.

.

.

.

El RegneEmmanuel Carrère

El Regne

Llibres Anagrama, 13
Editorial Anagrama. Barcelona, setembre 2015
ISBN: 9788433915214

.

..

.

 

Ulisses en aigües d’Ítaca, de Joan Margarit

.

.

.

.

ULISSES EN AIGÜES D’ÍTACA

.

Vas arribant a l’illa i ara saps
el que vol dir la vida, el que és l’atzar.
El teu arc serà pols damunt la lleixa.
Pols seran el teler i la seva peça.
Els pretendents que acampen a l’eixida
són ombres que Penèlope somia.
Vas arribant a l’illa: els roquerars,
com el temps l’Odissea, els bat la mar.
Ningú no ha teixit mai la teva absència
ni ha desteixit l’oblit sense cap fressa.
Per més que, a voltes, la raó ho ignori,
Penèlope és una ombra del teu somni.
Vas arribant a l’illa: els gavians
que cobreixen la platja no es mouran
quan la travessis sense deixar empremta,
perquè no has existit: ets la llegenda.
Potser hi va haver un Ulisses mort a Troia,
i potser va plorar lo alguna dona,
però en el somni d’un poeta cec
continues salvant-te. Al front d’Homer,
etern i rigorós, cada trenc d’alba
un solitari Ulisses desembarca.

Joan Margarit
Llum de pluja

.

..

.

Joan Margarit - Llum de plujaVas llegando a la isla y, pues, ya sabes / qué es el azar; vivir, qué significa. / Tu arco será polvo en un estante. / Polvo será el telar y cuanto teje. / Los pretendientes, que en el patio acampan, / son sombras de los sueños de Penélope. / Vas llegando a la isla: como el tiempo / en la Odisea, bate el mar en las rocas. / Nadie tejió nunca tu ausencia. Nadie / tampoco vino a destejer tu olvido. / Por más que, a veces, la razón lo ignore, / Penélope es la sombra de tu sueño. / Vas llegando a la isla: las gaviotas / cubren la playa y no se moverán / cuando tú pasarás sin dejar huellas, / pues tú no existes: eres la leyenda. / Quizá un lejano Ulises murió en Troya, / y quizá lo llorara una mujer, / pero en el sueño de un poeta griego / eres la idea del hombre: / en la frente de Homero, riguroso, / eterno, cada vez que rompe el alba / un solitario Ulises desembarca. 

.

.

Joan Margarit i Consarnau (Sanaüja, 11 de maig del 1938)

.

.

.

.

.

.

.

.

.

Joan Margarit - Llum de plujaJoan Margarit

Llum de pluja

Col. Poètica/Poética, 9
Ediciones Península / Edicions 62. Barcelona, 1987

ISBN: 9788429726619

.

.

.