Arxius
Juliol de 1855. El parnassià Théophile Gautier contempla (ara sense risc de torticoli) l’Apoteosi d’Homer del neoclàssic Ingres.
.
Il y a eu sur le globe un petit coin de terre qui s’appelait la Grèce, où, sous le plus beau ciel, chez des habitants doués d’une organisation intellectuelle unique, les lettres et les beaux-arts ont répandu sur les choses de la nature comme une seconde lumière, pour tous les peuples et pour toutes les générations à venir. Homère a le premier débrouillé par la poésie les beautés naturelles, comme Dieu a organisé la vie en la démêlant du chaos. Il a pour jamais instruit le genre humain, il a mis le beau en préceptes et en exemples immortels. Tous les grands hommes de la Grèce, poètes, tragiques, historiens, artistes de tous les genres, peintres, sculpteurs, architectes, tous sont nés de lui : et, tant que la civilisation grecque a duré, tant que Rome, après elle, a régné sur le monde, on a continué de mettre en pratique les mêmes principes une fois trouvés. Plus tard, aux grandes époques modernes, les hommes de génie ont refait ce qu’on avait fait avant eux. Homère et Phidias, Raphaël et Poussin, Gluck et Mozart, ont dit en réalité les mêmes choses.
Jean Auguste Dominique Ingres
[A: Henri Delaborde, Ingres, sa vie, ses travaux, sa doctrine, d’après les manuscrits et les lettres du maître (Paris, 1870), pàgs. 146-147)]

[…]
Commençons par l’Apothéose d’Homère, — ab Jove principium. — L’apothéose d’Homère, comme chacun le sait, servait de plafond à une des salles du musée Charles X, et dieu sait combien de torticolis nous avons gagnés en la contemplant : nous pouvons l’admirer maintenant à notre aise redressée contre un mur, ce qui est sa vraie position, car la composition entendue avec la placidité sereine d’un bas-relief antique ne plafonne pas du tout.
Nous ne croyons pas, après avoir visité toutes les galeries du monde, que l’Apothéose d’Homère redoute la comparaison avec un tableau quel qu’il soit. Si quelque chose peut donner l’idée de la peinture des Appelle, des Euphranor, des Zeuxis, des Parrhasius, telle que les témoignages des anciens nous la retracent, c’est assurément l’Apothéose d’Homère. En retranchant les personnages modernes qui garnissent le bas du tableau, elle eût pu, ce nous semble, figurer dans la pinacothèque des Propylées, parmi les chefs-d’œuvre antiques.
Devant le péristyle d’un temple dont l’ordre ionique rappelle symboliquement la patrie du Mélésigène, Homère déifié est assis avec le calme et la majesté d’un Jupiter aveugle ; sa pose immobile indique la cécité, quand même ses yeux blancs comme ceux d’une statue ne diraient pas que le divin poëte ne voit plus qu’avec le regard de l’âme les merveilles de la création qu’il a retracées si splendidement. Un cercle d’or ceint ses larges tempes, pleines de pensées ; son corps, modelé par robustes méplats, n’a rien des misères de la caducité ; il est antique et non vieux : l’âge n’a plus de prise sur lui, et sa chair s’est durcie pour l’éternité dans le marbre éthéré de l’apothéose. D’un ciel d’azur que découpe le fronton du temple, et que dorent comme des rayons de gloire quelques zones de lumière orangée, descend dans le nuage d’une draperie rose une belle vierge tenant la palme et la couronne. Aux pieds d’Homère, sur les marches du temple, sont campées dans des attitudes héroïques et superbes ses deux immortelles filles, l’Iliade et l’Odyssée : l’Iliade, altière, regardant de face, vêtue de rouge et tenant l’épée de bronze d’Achille ; l’Odyssée, rêveuse, drapée d’un manteau vert de mer, ne se montrant que de profil, sondant de son regard l’infini des horizons et s’appuyant sur la rame d’Ulysse : — l’action et le voyage !
Ces deux figures, d’une incomparable beauté, sont dignes des poëmes qu’elles symbolisent; quel éloge en faire après celui-là !
Autour du poëte suprême se presse respectueusement une foule illustre : Hérodote, le père de l’histoire, jette l’encens sur les charbons du trépied, rendant hommage au chantre des temps héroïques ; Eschyle montre la liste de ses tragédies ; Apelles conduit Raphaël par la main ; Virgile amène Dante, puis viennent Tasse, Corneille, Poussin, coupés à mi-corps par la toile ; de l’autre côté, Pindare s’avance, touchant sa grande lyre d’ivoire ; Platon cause avec Socrate ; Phidias offre le maillet et le ciseau qui ont tant de fois taillé les dieux d’Homère ; Alexandre présente la cassette d’or où il renfermait les œuvres du poëte. Plus bas s’étagent, en descendant vers l’âge moderne, Camoëns, Racine, Molière, Fénelon, rattaché au chantre de l’Odyssée par son Télémaque.
Il règne dans la portion supérieure du tableau une sérénité lumineuse, une atmosphère élyséenne argentée et bleue, d’un douceur infinie ; les tons réels s’y éteignent comme trop grossiers, et s’y fondent en nuances tendres, idéales. Ce n’est pas le soleil des vivants qui éclaire les objets dans cette régions sublime, mais l’aurore de l’immortalité ; les premiers plans, plus rapprochés de notre époque, sont d’une couleur plus robuste et plus chaude. Si Alexandre, avec son casque, sa cuirasse et ses cnémides d’or, semble l’ombre d’une statue de Lysippe, Molière est vrai comme un portrait d’Hyacinthe Rigaud.
Quel style noble et pur ! quelle ordonnance majestueuse ! quel goût véritablement antique ! Dans ce tableau sans rival, l’art de Phidias et d’Apelles est retrouvé.
[…]
Théophile Gautier
“Exposition universelle de 1855”
Le Moniteur Universel, 12 & 14 juillet 1855
Joaquim Torres-García. «…els grecs, podem dir que pensaven amb imatges, i que lo més abstracte, en ells se tornava figura, color, cosa tangible…»
«».
.
.
.
.
.
.
.
VII
.
Ha passat l’hora forta del Sol; és temps, ja, de que emprenguem el camí. — ¿No creieu que enmig d’aqueixes oliveres, de copa platejada, estaria bé un altar o un petit temple? — ¿Suposeu que estaria bé, per son aspecte plàstic o bé pel significat…? — Per les dues coses, ja que les considero inseparables. — Com? — Ja sabeu que els grecs, podem dir que pensaven amb imatges, i que lo més abstracte, en ells se tornava figura, color, cosa tangible, de manera que la imatge d’un déu, un petit monument o un altar, en un lloc així, era quelcom que responia a l’esperit d’aquell lloc. I jo suposo que si ara, modernament, els homes no haguéssin invertit les coses, tornaríem a una mitología , i aquí, a ben seur, no mancaria un altar o un temple, és a dir, quelcom que fos obra de l’esperit.
— ¿Creieu, doncs, que en tota la mitologia hi ha quelcom de veritat? — No tan sols quelcom de veritat, sinó veritat absoluta, doncs no hi ha res més verdader que la poesia. — Admetiríeu, doncs, els déus de la mitología hel·lènica. — ¿I qui, que se senti poeta, no els ha d’admetre? Ells, avui, reponen tant a tot lo que en nosaltres és entusiasme per les coses belles de la vida, com en temps d’Homer. Són creacions de l’esperit, que per ser verdaderes, viuran eternament en els homes. Com en aquells benaurats temps, avui, Afrodita somriu amb la mateixa gràcia. Zeus, com allavores, domina des de dalt l’Olimp. Poseidó regna en el blavós mar. Les Muses inspiren als homes, i Demèter prodiga encara sos dons abundosos. Canvieu, si voleu, aqueixos noms, ja que tant se val, lo que no podreu canviar és la figura, que és la veritat continguda. — No puc menys de convenir, amb vós, de que això és cert, però me sembla que confoneu la veritat i la poesia, quelcom que sembla que ha de venir de la raó , amb lo que és producte de l’emoció, del sentiment o de la fantasia. — Us parlo d’una cosa viva, i aneu malament si voleu destriar les parts de què es composa. ¿A on acaba la veritat, a on comença la poesia, a on lo moral…? Tot això són paraules vanes Ja us he dit, abans, que aqueixes coses són inseparables. — Mes a Grècia, aqueixa mitologia era una religió. — O Art. Digueu, més bé, que ells havien arribat a un viure tan equilibrat que permetia la fusió de totes aqueixes coses.
.
Joaquim Torres-García
Diàlegs.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Joaquim Torres-García
Detall de temple del quadre La Filosofia presentada per Pal·les al Parnàs. 1911.
Institut d’Estudis Catalans
.
.
Joaquim Torres-García
Detall del templet del quadre La Filosofia presentada per Pal·les al Parnàs. 1911.
Museu Reina Sofía de Madrid.
.
.
.
.
Tipografia Mulleras
Terrassa, 1915
.
.
.
.
Fascinació per Grècia
L’art a Catalunya als segles XIX i XX
Museu d’Art de Girona. 2008
ISBN 9788439379706
.
.
.
Resseguint el rastre blau de les formigues de Ponç Pons
.
.
Veure el mar a través dels lluminosos ulls cecs d’Homer
.
*
.
Retingut a la paradisíaca illa d’Ogígia durant set anys per l’espectacular, sensual, encantadora nimfa Calipso que, enamoradíssima d’ell, li ofereix la immortalitat i la joventut eterna, Ulisses plora mirant el mar cada capvespre perquè vol regressar a Ítaca i estar amb Penèlope. Escrit fa segles, en aquest passatge de l’Odissea vaig descobrir de jove que existia un sentiment molt trist, desolador, anomenat enyorança i vaig intuir que la vida, mortal, humana, s’ha de viure sense por, amb sàvia alegria i cultural passió.
.
*
.
.
.
.
El rastre blau de les formigues
Poesia dels Quaderns Crema, 62
Quaderns Crema, Barcelona 2014
ISBN:8788477275572
.
.
.
L’art d’explicar històries, segons Homer. Raül Garrigasait
.
.
Raül Garrigasait, en el seu espai literari La casa en obres ens diu:
.
.
De vegades em diverteixo imaginant-me que Homer existeix, ha après de lletra (ha resultat que no era cec) i és professor d’una escola d’escriptura. I que a partir de l’experiència de compondre la Ilíada redacta les normes bàsiques de l’art d’explicar històries:
- Respecta en la mateixa mesura els dos bàndols de la guerra.
- Fes que el protagonista sigui excessiu. Fes que el seu enemic sigui noble i admirable.
- Fes girar tota la narració, per extensa que sigui, al voltant d’un sol tema. Anuncia’l al començament de tot.
- …
.
.
Llegiu-ne el text complet a: L’art d’explicar histories. Val molt la pena.
.
.
La paradoxa d’Homer en el Llac dels signes, de Palol
.
.
.
.
.
.
.
§ 94.- Contradicció en Homer: la cultura balbuceja, i ja ha arribat a la cúspide.
.
.
.
Miquel de Palol
El Llac dels Signes, pàg. 477
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Miquel de Palol
El Llac dels Signes
Ed. Proa
ISBN: 978-84-7588-431-8
.
.
.
Ulisses vs. Lluc l’evangelista i Pau de Tars. Renúncia vs. aspiració a la vida eterna, a «El Regne», d’Emmanuel Carrère.
.
.
.
Emperò nosaltres nos embarcàrem i anàrem a Asson per rebre allí a Pau, puix així ell ho havia disposat intentant fer lo viatge a peu. I havent-se juntat ab nosaltres en Asson, lo prenguérem i anàrem a Mitilene. I navegant des d’allí lo dia següent nos posàrem en frente de Quio, i a l’altre dia prenguérem port en Samos i al següent vinguérem a Milet. Perquè Pau s’havia proposat navegar més allà d’Èfeso per no detenir-se en l’Àsia, puix s’apressurava tot quant podia per a celebrar en Jerusalem lo dia de Pentecostes.
[…]
I havent-nos fet a la vela després que ens separàrem d’ells, anàrem via recta a Coos, i al dia següent a Rodes, i des d’allí a Pàtara. I havent trobat una barca que passava a Fenícia, entràrem en ella i ens férem a la vela. I quan haguérem arribat a Xipre, deixant-lo a mà esquerra, navegàrem amb rumbo a Síria, i arribàrem a Tiro, a on la barca havia de deixar lo càrrec. I com encontrássem deixebles, nos detinguérem allí set dies; los quals deien a Pau per medi de l’Esperit que no pujàs a Jerusalem. […]
Lluc
Fets dels Apòstols XX, 13-16, XXI, 1-4.
Traducció de Josep Melcior Prat (1832).
.
.
.
.
42
Els records de Lluc són extraordinàriament precisos pel que fa a les circumstancies de la gran partença, i aquest passatge dels Fets m’agrada sobretot perquè em conec el decorat de memòria. Des de fa uns quants anys, vaig de vacances amb l’Hélène i els nens a l’illa grega de Patmos. Després d’haver pensat a comprar-ne una al Gard, ara és aquí on somiem tenir una casa. En el moment en què escric aquest capítol, principis de maig de 2012, tornem d’una estada dedicada a buscar-la, per desgràcia infructuosa, o almenys no del tot fructuosa, perquè amb els grecs tot és complicat, mai no se sap què esperar-se, què és possible i què no ho és, quant costen les coses, a qui pertany què, a vegades t’exasperes fins al punt de pensar que el que els passa no és pas perquè sí. Espero que d’aquí al final d’aquest llibre ja hàgim trobat la casa. Mentrestant, quan llegeixo que «nosaltres», és a dir Lluc i els seus companys, «vam sortir de Tròada cap a Assos, on se’ns va afegir Pau», quan llegeixo que, «un cop el vam tenir a bord, vam navegar cap a Samos i, abans de dirigir-nos a Cos, vam fer escala a Milet», m’encanta i em fa l’efecte que ja hi sóc. Estimo i només aspiro a estimar més aquests còdols meravellosos que es desgranen al llarg de la costa turca —una costa que, per motius polítics, no figura en cap mapa de Grècia, de manera que les illes del Dodecanès semblen situades al caire del món, a punt de caure en el buit. Amb relació a Patmos, Samos al nord i Cos al sud em recorden horaris de vaixells, desembarcaments en ports deserts en plena nit, retards i fins i tot travessies anul·lades a causa d’una tempesta —cal afegir-hi, pel que fa a Cos, els despatxos d’arqueologia on es decideix el que es pot construir o restaurar en aquestes illes, i on els funcionaris es rabegen, si se’ls demana que almenys notifiquin aquesta decisió, dient que ho faran d’aquí a quinze dies, passats els quinze dies d’aquí a un mes, i així successivament. En resum, de Cos anem a Rodes —és el trajecte del Blue Star Ferry, que agafem cada estiu—, després de Rodes a Pàtara, on canviem de vaixell i fem cap a Creta.
Com que en els Fets utilitza uns quants termes tècnics, alguns historiadors atribueixen a Lluc una bona experiència de la navegació, però jo crec que aquesta experiència es limitava, abans del seu primer gran viatge, al cabotatge al mar Egeu. El Mediterrani és traïdor, s’hi navega procurant no perdre de vista la costa. Però per desgràcia, per anar fins a Judea no hi ha cap més remei: cal endinsar-se en alta mar. Vuit dies de travessia, sense tocar terra. Als vaixells de càrrega hi ha algunes cabines per als passatgers rics, i per als altres, estores escampades a la coberta. Lluc i els seus companys formen part d’aquests altres, és clar. Durant la travessia, potser es tornen lívids, potser vomiten el menjar com l’equip de savis de L’estel misteriós. També, tots i cadascun, es deuen prendre per Ulisses.
Per força coneixen l’Odissea. En aquella època tothom coneix la Ilíada i l’Odissea. Els qui saben llegir, l’han apresa d’Homer, i als qui no en saben els han explicat la història. En els prop de vuit segles que fa que existeixen, els poemes homèrics han convertit els seus innombrables lectors en historiadors i geògrafs aficionats. Tothom n’ha redactat dissertacions a escola, i després, ja en l’edat adulta, ha tingut discussions animades sobre la qüestió de saber què és verídic o llegendari en els relats de la guerra de Troia, i per quins llocs reals va passar Ulisses. Quan Lluc i els seus companys de viatge, sols al bell mig de la mar a bord de la seva closca de nou, veuen aparèixer una illa a través de la boira, es deuen demanar si per casualitat no deu ser la dels lotòfags, la del ciclop Polifem, la de la maga Circe, que transforma els homes en porcs, o la de la nimfa Calipso, que els obre —si ella vol— les portes de la vida eterna.
43
La història es troba en el llibre V de l’Odissea. Després de naufragar, Ulisses va anar a raure a l’illa de Calipso i fa set anys que no se’n mou. L’illa fa olor de cedre i de tuia. Hi ha una vinya, quatre fonts d’aigua clara i praderies clapades durant tot l’any de violes i de julivert. La nimfa és bella i Ulisses hi jau. La vida en aquest jardí tancat és deliciosa, digna de fer oblidar al viatger l’objectiu del seu viatge, que és com se sap tornar a la seva illa pedregosa d’Ítaca, a la seva dona Penèlope, al seu fill Telèmac, en definitiva, al món del qual ve i que va haver d’abandonar fa temps per assetjar Troia. Però no l’oblida. L’enyor el tenalla. Entre dues nits d’èxtasi, es queda a la riba immòbil, pensatiu. Plora. A l’Olimp, Atena defensa la seva causa: la seva penitència, tot i ser voluptuosa, ja ha durat prou. Zeus, convençut, envia Hermes perquè notifiqui a Calipso que ha de deixar marxar l’heroi, «car no es vol que fineixi aquí, separat dels que estima, ans son destí és els seus que estima reveure i atènyer el seu palau alt de sostre i la seva terra paterna.» Calipso s’esgarrifa. Està tristíssima. Però cedeix. Aquell vespre, Ulisses i ella es retroben. Tots dos saben que l’endemà ell se n’anirà. A la cova on s’ho han passat tan bé fent l’amor, ella li serveix menjar i beure, enmig del silenci incòmode de les separacions imminents. Finalment, Calipso pateix massa. I fa un últim intent:
«Raça de Zeus, Laertíada, en ginys tan fèrtil, Ulisses! ¿Així, doncs, cap a casa, a la terra paterna que estimes, penses ara tot d’una partir?… Doncs, adéu, com et plagui. Si en el teu cor podies saber quina part de sofrences cal que emplenis abans d’arribar a la terra paterna, aquí, restant vora meu, guardaries aquest habitatge i fores lliure de mort, baldament enyoris de veure una muller, per la qual sempre estàs sospirant tots els dies. No, inferior al que és ella, jo em vano, amb tot, de no ser-ho, ni en el tirat ni en la planta; perquè ni està bé que una dona mai amb una immortal rivalitzi en figura i en rostre.»
I Ulisses contesta:
«Dea Augusta, no em tinguis d’això rancor; jo no deixo pas de saber que al costat de tu la discreta Penèlope en bellesa i alçària és migrada, als ulls de qui us miri: ella és mortal i tu ets a recer de mort i vellura. Ara, així i tot, jo vull i em deleixo tots els meus dies per anar-me’n a casa i el dia veure en què torni. I si m’esderna un déu enmig de les ones vinoses, ho sofriré, amb un cor, dins el pit, que els desastres endurà; car n’he passats ja molts, i n’he conegut de fatigues per mar i en guerra! Que vagi també aquesta amb aquelles.»
Traslladem, posem-hi guió, no tinguem por de reblar el clau. Calipso, que és el prototip de la rossa, aquella amb qui tots els homes voldrien fer-s’ho però no necessàriament casar-se, la que obre el gas o es pren un pot de pastilles mentre el seu amant celebra la nit de Nadal amb la família, Calipso té una basa per retenir Ulisses més potent que les llàgrimes, que la tendresa i fins i tot que el velló rinxolat entre les cames. Ella pot oferir-li allò que tothom somia. Què és? L’eternitat. Ni més ni menys. Si Ulisses es queda amb ella, mai no morirà. Mai no envellirà. Mai no es posaran malalts. Tots dos conservaran per sempre, ella el cos miraculós d’una dona molt jove, i ell, la complexió robusta d’un home de quaranta anys al cim del seu poder de seducció. Dedicaran la vida eterna a cardar, a fer la migdiada al sol, a nedar al mar blau, a beure vi sense ressaca, a cardar més, sense cansar-se’n, a llegir poesia si els dóna la gana i, per què no, a escriure. Proposició temptadora, reconeix Ulisses. Però no, he de tornar a casa. A Calipso li fa l’efecte que no ho ha entès bé. A casa? Ja saps què t’espera, a casa? Una dona que ja no està en la flor de la joventut, que té estries i cel·lulitis i que amb la menopausa no s’acabarà d’arreglar. Un fill que tu recordes com un noiet adorable, però que durant la teva absència s’ha convertit en un adolescent problemàtic i té tots els números per tornar-se toxicòman, islamista, obès, psicòtic, en fi, tot el que els pares temen per al seu fill. Tu mateix, si te’n vas, aviat seràs vell, et farà mal tot, la teva vida ja no serà res més que un passadís fosc que s’estreny, i per més atroç que sigui errar per aquell passadís amb el teu caminador i la teva perfusió sobre rodes, a les nits et despertaràs ebri de terror perquè la mort t’espera. Es això, la vida dels homes. Jo et proposo la dels déus. Reflexiona-hi.
Ja hi he reflexionat prou, diu Ulisses. I se’n va.
Molts comentaristes, des de Jean-Pierre Vernant fins a Luc Ferry, veuen en la tria d’Ulisses l’última paraula de la saviesa antiga, i potser de la saviesa a seques. La vida d’home val més que la de déu, per la senzilla raó que és la vertadera. Un patiment autèntic val més que una felicitat il·lusòria. L’eternitat no és desitjable perquè no forma part del nostre destí. Aquest destí imperfecte, efímer i decebedor és el que hem de voler, cap a ell hem de tornar sempre, i tota la història d’Ulisses, tota la història dels homes que accepten no ser res més que homes per ser plenament homes, és la història d’aquest retorn.
En el cas de l’home modern no té gaire mèrit que apel·lem a aquesta saviesa perquè ja no hi ha ningú per fer-nos la proposició de Calipso. Però Lluc, Sòpatre i els altres sí que la van acceptar entusiasmats, aquesta proposició, i em pregunto si, quan passen pel costat d’una illa i la brisa els porta fins a la nau l’olor d’oliveres, de xiprers i de lligaboscos, Lluc pensa en tot això.
No sé res de la seva infantesa ni de la seva adolescència, però m’imagino que devia somiar ser un heroi com Aquil·les —valent amb bogeria, que preferís una mort gloriosa a una vida normal— o un home modèlic com Ulisses —capaç de sortir-se’n en totes les situacions possibles, de seduir les dones i de conciliar els homes, meravellosament aclimatat a la vida. I suposo que després, en créixer, va deixar d’identificar-se amb els herois homèrics perquè allò no funcionava. Perquè ell no s’hi assemblava. Perquè no formava part, i s’hi va haver de decidir, de la feliç família dels homes a qui agrada la vida a la terra, a qui ja els està bé i que no en volen cap altra. Ell formava part de l’altra família, la dels inquiets, la dels malenconiosos, la d’aquells que creuen que la vida vertadera és en un altre lloc. Ens imaginem que en l’Antiguitat aquests homes eren minoritaris, clandestins, reduïts al silenci, i que van prendre el poder per conservar-lo fins als nostres dies gràcies al nostre tenebrós amic Pau, però tot i així tenien uns portaveus ben cèlebres. Plató, per començar, l’home segons el qual tota la nostra vida transcorre a l’interior d’una fosca caverna on només percebem vagues reflexos del món real. Lluc devia llegir-lo: quatre segles després de la seva mort encara era molt conegut, tothom qui apreciava els pensaments elevats passava per una fase platònica. D’aquí, i a través de Filó, el platònic jueu d’Alexandria, va derivar, com molts dels seus contemporanis, cap al judaisme, i no s’hi va sentir gens desplaçat. Tenia l’ànima exiliada. A Egipte, s’enyorava de Jerusalem. A Babilònia, s’enyorava de Jerusalem. I a Jerusalem, s’enyorava de la vertadera Jerusalem.
I llavors va conèixer Pau, que li promet directament la vida eterna. Pau diu el que ja deia Plató, que la vida a la terra és dolenta perquè l’home és fal·lible i la seva carn, degradable. Diu que l’únic que s’ha d’esperar d’aquesta vida és ser-ne deslliurat per anar allà on regna Crist. Evidentment, allà on regna Crist no és tan sexi com allà on regna Calipso. Aquests cossos corruptibles que ressuscitaran incorruptibles, és a dir, que ja no envelliran, ja no patiran, ja no desitjaran res més que la glòria de Déu, en aquest cas és millor veure’ls ocults sota llargues túniques i cantant càntics sense parar, que no pas nedant al mar completament nus i acariciant-se els uns als altres. A mi això em repel·liria, però he d’admetre que a Lluc no el devia repel·lir. A més, no vull pas caricaturitzar ningú: l’extinció del desig no és només l’ideal dels beats puritans, sinó també d’altres persones que han reflexionat molt sobre la condició humana, com ara els budistes. L’essencial és en una altra banda: en la inquietant semblança entre el que promet Pau i el que promet Calipso —ser deslliurat de la vida o, com diria l’Hervé, «sortir del vesper»— i en el desacord irreductible entre l’ideal de Pau i el d’Ulisses. L’un designa com a únic bé veritable el que l’altre denuncia com una il·lusió funesta. Ulisses diu que la saviesa consisteix a mirar sempre cap aquí baix i cap a la condició d’home, i Pau diu que consisteix a allunyar-se’n. Ulisses diu que el paradís és una ficció, i que per tant no importa gaire que sigui bonica; Pau diu que és l’única realitat. Pau, endut per l’emoció, arriba a felicitar Déu per haver triat el que no és per desfer el que és. És això el que va triar Lluc, és aquí on es va embarcar, ben literalment, i jo em pregunto si un cop a bord no li deu passar pel cap la sospita que està fent una bestiesa enorme. Que està dedicant tota la vida a una cosa que senzillament no existeix i girant l’esquena al que sí que existeix: la calor dels cossos, el gust agredolç de la vida, la imperfecció meravellosa de la realitat.
.
Emmanuel Carrère
El Regne
Cap. II. Pau (Grècia, 50-58).
.
.
.
Lo nou testament
de nostre senyor Jesucrist
traduhit de la vulgata llatina
en llengua catalana
Societat Inglesa i estrangera de la Bíblia
Estampa d’Anton Bergnes
Barcelona, 1836
.
.
.
Lo Nou Testament
Traducció de Josep Melcior Prat
Corpus Biblicum Catalanicum
Publicacions de l’Abadia de Montserrat. Barcelona, 2008
ISBN: 9788484159483
.
.
.
.
El Regne
Llibres Anagrama, 13
Editorial Anagrama. Barcelona, setembre 2015
ISBN: 9788433915214
.
..
.
Ulisses en aigües d’Ítaca, de Joan Margarit
.
.
.
.
ULISSES EN AIGÜES D’ÍTACA
.
Vas arribant a l’illa i ara saps
el que vol dir la vida, el que és l’atzar.
El teu arc serà pols damunt la lleixa.
Pols seran el teler i la seva peça.
Els pretendents que acampen a l’eixida
són ombres que Penèlope somia.
Vas arribant a l’illa: els roquerars,
com el temps l’Odissea, els bat la mar.
Ningú no ha teixit mai la teva absència
ni ha desteixit l’oblit sense cap fressa.
Per més que, a voltes, la raó ho ignori,
Penèlope és una ombra del teu somni.
Vas arribant a l’illa: els gavians
que cobreixen la platja no es mouran
quan la travessis sense deixar empremta,
perquè no has existit: ets la llegenda.
Potser hi va haver un Ulisses mort a Troia,
i potser va plorar lo alguna dona,
però en el somni d’un poeta cec
continues salvant-te. Al front d’Homer,
etern i rigorós, cada trenc d’alba
un solitari Ulisses desembarca.Joan Margarit
Llum de pluja.
..
.
Vas llegando a la isla y, pues, ya sabes / qué es el azar; vivir, qué significa. / Tu arco será polvo en un estante. / Polvo será el telar y cuanto teje. / Los pretendientes, que en el patio acampan, / son sombras de los sueños de Penélope. / Vas llegando a la isla: como el tiempo / en la Odisea, bate el mar en las rocas. / Nadie tejió nunca tu ausencia. Nadie / tampoco vino a destejer tu olvido. / Por más que, a veces, la razón lo ignore, / Penélope es la sombra de tu sueño. / Vas llegando a la isla: las gaviotas / cubren la playa y no se moverán / cuando tú pasarás sin dejar huellas, / pues tú no existes: eres la leyenda. / Quizá un lejano Ulises murió en Troya, / y quizá lo llorara una mujer, / pero en el sueño de un poeta griego / eres la idea del hombre: / en la frente de Homero, riguroso, / eterno, cada vez que rompe el alba / un solitario Ulises desembarca.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Llum de pluja
Col. Poètica/Poética, 9
Ediciones Península / Edicions 62. Barcelona, 1987
ISBN: 9788429726619
.
.
.